Les travailleurs du conseil scolaire catholique de Niagara, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), remettent en question la prétention « d’équilibre » du conseil alors que celui-ci licenciera du personnel dès le début de juin, dont 32 membres de la section locale 1317 du SCFP.
« Le conseil est malhonnête lorsqu’il se vante de présenter un budget équilibré, alors qu’il passe sous silence les réductions de personnel et l’impact que celles-ci auront, déplore la présidente du SCFP 1317, Anna Maxner. Nos membres assurent la propreté et la sécurité des écoles ; ils fournissent des services qui bonifient l’expérience pédagogique des élèves. C’est sûr que l’élimination de 32 postes cruciaux aura un impact sur le fonctionnement des écoles. Pourtant, on ne semble pas en avoir parlé publiquement dans les assemblées ou avec les parents. »
Mme Maxner fait référence aux récents reportages où le conseil scolaire se vante de maintenir l’équilibre budgétaire sans mentionner les licenciements auxquels il procède ni les répercussions que ceux-ci auront sur les services dans les écoles. Trente-deux employés, dont douze éducatrices en garderie, sept assistants en troubles de communication, six concierges, cinq employés de bureau et deux intervenants auprès de l’enfance et de la jeunesse ont reçu un avis de licenciement ces dernières semaines.
« Le conseil sabre une bonne partie du service d’orthophonie, poursuit Mme Maxner ; il met à pied les sept assistants en troubles de communication. Qui viendra en aide aux élèves qui ont besoin de services d’orthophonie ? Les progrès que ceux-ci réalisaient vont s’arrêter tout bonnement ? Nous ne sommes même pas sûrs que les parents savent que leurs enfants vont être privés de ce service. »
Le SCFP 1317 représente plus de 900 travailleurs scolaires répartis dans 57 écoles primaires et secondaires de la région de Niagara. Ces syndiqués sont concierges et techniciens en maintenance, secrétaires et employés de bureau, informaticiennes, aides-éducateurs et éducatrices à la petite enfance. « Nous prions les parents et les citoyens préoccupés par cette situation d’assister aux prochaines assemblées du conseil scolaire pour poser des questions aux conseillers et leur demander d’investir dans la qualité de l’éducation publique. »