« Ce dernier a embauché des travailleurs de remplacement dès le premier jour de grève, a déclaré Raymond Giroux, président de la section locale 4155. Nous comprenons mieux maintenant pourquoi il a refusé de nous rencontrer lundi, la veille de la grève. Engager des sous-traitants pour faire notre travail et louer un autobus pour faire franchir la ligne de piquetage à ses gestionnaires les intéressaient davantage ».
Le syndicat a également soulevé les risques à la sécurité que posent les travailleurs de remplacement. « Qui a été embauché ? a demandé M. Giroux. Leurs casiers judiciaires ont-ils été vérifiés comme le furent ceux de tous nos membres ? Possèdent-ils les licences appropriées pour l’eau de rinçage dans les écoles, comme nous ? Sont-ils en sécurité ? Nous exhortons le Conseil scolaire à reprendre les pourparlers avec nous pour résoudre la question plutôt que de dépenser de l’argent pour engager des sous-contractants. Nous sommes ici et nous sommes prêts à négocier ».
« Outre toutes les préoccupations en matière de sécurité, avoir recours à des travailleurs de remplacement temporaires est mauvais pour les collectivités. Cela crée des divisions et prolonge les grèves, a déclaré Michel Revelin, représentant national du SCFP. J’insiste vraiment auprès du Conseil scolaire pour qu’il priorise la négociation d’une entente juste avec ses employés, sans plus tarder ».
La section locale 4155 représente les secrétaires, les surveillants, les préposés à l’entretien, les bibliotechniciens et les techniciens de réseau informatique des écoles de l’est de l’Ontario.