Cette année, nous avons progressé en vue de combler l’écart salarial entre les hommes et les femmes.
La section locale 2745, qui représente 4400 employés des conseils scolaires du Nouveau-Brunswick exerçant des professions dominées par les femmes, a fait une percée après une évaluation. Elle a permis de constater un écart important entre les postes de l’unité syndicale et les postes comparables détenus par des hommes dans la fonction publique provinciale. Les aides-éducatrices, qui constituent les trois quarts des membres de la section locale, sont les grandes gagnantes de l’entente sur l’équité salariale conclue. L’entente sera soumise au conseil de gestion de la province qui représentera l’employeur pour la suite du processus.
À Ottawa, la section locale 503 représentant les 700 employés de bibliothèque de la ville a remporté une longue bataille en matière d’équité salariale. Par le passé, les employés occupant des postes à prédominance féminine ont reçu des augmentations salariales inférieures à celles des syndiqués oeuvrant directement pour la ville. Les employés recevront une augmentation et un rajustement rétroactif à 2005.
D’autres sections locales ontariennes ont fait des gains en 2015, comme les membres de la section locale 3137 (Essex County Association for Community Living) qui recevront un rajustement salarial rétroactif à 2010.
Nous avons progressé en vue de combler l’écart salarial entre les hommes et les femmes.
Des employés des services sociaux oeuvrant en garderies ou offrant des services aux personnes ayant un handicap ont assisté aux consultations populaires sur les écarts salariaux tenues par le gouvernement ontarien. À Ottawa, les travailleuses en garderies de la section locale 2204 ont souligné que les employeurs s’approprient les subventions salariales pour les redistribuer aux autres employés à faible revenu. Elles réclament un budget dédié pour combler les écarts salariaux, protéger les services de garde et garantir que les employées conservent les gains salariaux réalisés au chapitre de l’équité salariale.
Au Québec, le SCFP était devant les tribunaux en octobre, parce que le gouvernement a porté en appel la décision rendue à la suite de notre contestation des modifications apportées à la Loi sur l’équité salariale.