C’est la situation dans laquelle vit la collectivité de la Première Nation de Neskantaga, dans le Nord de l’Ontario. Et ce n’est pas le seul cas. Les membres de la Première Nation de Shoal Lake 40, au Manitoba, sont soumis à un ordre d’ébullition de l’eau depuis près de deux décennies et perdent souvent complètement l’accès à de l’eau potable. La Première nation de Grassy Narrows, en Ontario, a déclaré un état d’urgence parce que leur eau potable est contaminée par des toxines.
Une proportion de 39 pour cent des systèmes d’eau potable des Premières Nations sont considérés « à risque élevé ». Dans certaines collectivités, l’eau est contaminée à un tel point qu’elle est trop dangereuse même après l’ébullition. Ces conditions déplorables ne seraient tolérées dans aucune autre collectivité canadienne, et si elles se produisaient, on s’attendrait à des mesures rapides et efficaces, selon la norme.
Thomas Mulcair et le NPD se sont engagés à remédier à ce problème horrible, « qui est le résultat de décennies d’inaction et d’indifférence des gouvernements libéraux et conservateurs successifs », a dit Thomas Mulcair.
Dans le cadre de son programme à l’égard des collectivités autochtones, Mulcair a réservé plus de 375 millions de dollars pour de nouveaux investissements dans les logements, les écoles ainsi que l’eau potable et les installations sanitaires dans les collectivités autochtones au cours des quatre prochaines années.
De plus, le NPD consacrera un montant supplémentaire de 96 millions de dollars au transfert de l’infrastructure locale pendant quatre ans, ainsi qu’un financement à long terme de 800 millions de dollars pendant 20 ans.
Le SCFP, par l’entremise de sa campagne « Assez, c’est assez! », a réclamé des garanties d’eau potable et de systèmes sanitaires pour tous les peuples autochtones du Canada. Les engagements du NPD répondent à nos préoccupations.
Le NPD s’est aussi engagé à réparer les dommages causés par les projets de loi omnibus conservateurs de Stephen Harper, qui ont éliminé les mesures de protection de l’environnement de nos lacs et de nos rivières. La pollution provenant des exploitations minières et pétrolières menace les pêches et les sources d’eau de nombreuses collectivités des Premières Nations.
À cette élection, les libéraux ont promis de régler les problèmes d’eau potable de certaines collectivités des Premières Nations, mais ne se sont pas engagés à y consacrer des fonds dans leur programme. Les conservateurs, eux, n’ont même pas tenté de régler la question.