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Nations Unies, Genève– Le SCFP est aux Nations Unies, à Genève, cette semaine pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les efforts déployés par les conservateurs de Stephen Harper pour privatiser les réseaux municipaux d’eaux potables et usées du Canada et sur les dangers que font peser ces politiques sur l’accessibilité à une eau potable publique salubre pour tous les Canadiens.

Le dossier en matière de droits de la personne du gouvernement conservateur de Stephen Harper sera examiné, en avril, par les États membres de l’ONU dans le cadre de l’Examen périodique universel du Canada. Pendant les jours qui ont précédé l’examen, le SCFP a rencontré des diplomates de divers pays pour faire valoir ses préoccupations quant aux politiques de l’eau des conservateurs de Stephen Harper.

« L’eau est un droit fondamental et il incombe au gouvernement fédéral canadien de le reconnaître et le protéger pour tous les Canadiens, a déclaré Paul Moist, président national du SCFP. Mais le comportement du gouvernement conservateur de Stephen Harper dans ce dossier montre qu’il se préoccupe d’abord et avant tout des profits que les grandes entreprises peuvent tirer de l’eau. »

Dans ses rencontres et ses discussions, le SCFP a fait part de ses craintes quant à la stratégie du gouvernement Harper, qui consiste à imposer des partenariats public-privé (PPP) risqués aux administrations municipales, ce qui menace les systèmes publics d’eaux potables et usées des collectivités de tout le pays. 

« Sans raison valable, le premier ministre Stephen Harper a lié le financement fédéral destiné à l’infrastructure au recours à des PPP, ce qui oblige les municipalités qui ont un urgent besoin d’entretenir une infrastructure vieillissante à privatiser leurs systèmes d’eaux potables et usées, a poursuivi M. Moist.  Nous espérons que les États membres de l’ONU profiteront de l’occasion et insisteront auprès du gouvernement Harper pour qu’il reconnaisse le droit à l’eau et à l’assainissement en gardant les services d’eau dans le domaine public et pour remettre en question sa politique du ‘PPP ou rien’. »

Le SCFP met aussi en lumière les problèmes considérables du modèle des PPP pour les systèmes d’eaux potables et usées – comme un coût beaucoup plus élevé que les services publics offerts en mode conventionnel et la perte de la transparence, de la reddition de comptes et du contrôle démocratique local. »

« Nous disons clairement à la communauté internationale que le meilleur moyen de garantir le droit à l’eau des Canadiens c’est de garder publics les systèmes d’eaux potables et usées », a conclu M. Moist.

Le SCFP offre aussi son appui aux peuples autochtones qui s’efforcent d’intensifier la pression internationale sur le Canada afin qu’il corrige la situation désastreuse de l’eau potable dans les communautés des Premières Nations.

  

Pour en savoir plus :

Philippe Gagnon
Conseiller aux communications
613-894-0146
pgagnon@scfp.ca