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Au nom de tous les membres du SCFP, le président national Paul Moist a offert ses condoléances au chef Peter Moonias et à la population de la Première nation de Neskantaga, à la suite des terribles suicides qui ont plongé cette communauté dans le deuil.

La Première nation de Neskantaga est une petite communauté isolée sise dans le nord de l’Ontario. Elle vit de graves problèmes de pauvreté et de logement, en plus d’avoir des services insuffisants en éducation et en santé. Ces problèmes hérités du colonialisme entraînent une forte toxicomanie et un taux de suicide élevé.

La communauté a déclaré l’état d’urgence mercredi.

« Le SCFP se joint à l’Assemblée des Premières Nations pour offrir ses sincères condoléances à la population de la Première nation de Neskantaga, a déclaré M. Moist. Nous demandons aux gouvernements du Canada et de l’Ontario d’aider immédiatement cette communauté qui vient de perdre des êtres chers. »

En outre, le SCFP soutient l’AFN dans son appel à « une approche globale et soutenue » en matière de services de prévention et de santé mentale dans cette communauté. Plusieurs membres autochtones du SCFP sont issus de communautés isolées, où la famille passe avant tout. Ils connaissent d’expérience la pénurie de services qui sévit dans les collectivités autochtones et comprennent le besoin, à court et à long terme, d’une collaboration entre les Nations.

La communauté de Neskantaga subit aussi les pressions de l’industrie minière, du gouvernement ontarien et du gouvernement fédéral, qui lui demandent d’approuver le projet minier Cercle de feu. Le développement de la région est régi par les nouvelles règles environnementales du fédéral, plus laxistes et conçues pour accélérer l’approbation des projets susceptibles d’avoir de graves effets sur l’environnement.