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WINDSOR, Ont. – Après avoir appris le congédiement de 18 travailleurs sociaux dans la foulée de la réduction de personnel imposée à la Société d’aide à l’enfance de Windsor-Essex, la présidente de la section locale 2286 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) met en garde les familles et la communauté contre les effets négatifs de ces compressions et les dommages cumulatifs qu’un sous-financement chronique causera aux services de protection de l’enfance du comté de Windsor et Essex, et ailleurs dans la province.

« L’élimination de ces services vitaux pour régler le manque à gagner budgétaire nuit vraiment aux citoyens du comté de Windsor et Essex, et surtout aux enfants vulnérables de notre communauté, a déploré Cathy Matthe, présidente de la section locale 2286 du SCFP. La SAE de Windsor-Essex est aux prises avec un déficit de 4.3 millions de dollars pour 2012-2013, et avec une dette historique de 1,6 million de dollars. À l’échelle de la province, le manque à gagner s’élève à 67 millions de dollars et, pour notre agence, cela implique qu’il faudra recourir à une marge de crédit pour fournir les services exigés par la loi – dans les faits, le gouvernement ontarien affame le système en lui coupant les vivres. »

« Le sous-financement a déjà eu des conséquences pour les enfants, notamment la perte de services d’orthodontie, de services psychologiques et de bons de repas, sans parler des programmes comme les camps offerts pendant la semaine de relâche de mars et d’autres activités de loisirs. La réduction des programmes de visite à domicile, qui passent de sept jours à cinq jours par semaine, sans vacances, empêchera ces enfants de se rendre chez eux même à Noël et les obligera à manquer l’école pour visiter leur famille – n’ont-ils pas suffisamment souffert? » a demandé Mme Matthe. « Ces compressions, en plus des effets cumulatifs des réductions précédentes, affaiblissent considérablement nos interventions en matière de prévention et les services de préservation de la famille, ce qui accroît la vulnérabilité des enfants et limite notre capacité à préserver l’intégrité des familles. »

Le SCFP représente 350 employés de l’agence, en protection de l’enfance, bien-être familial, services aux familles, relations publiques et soutien administratif, et d’autres travailleurs des services à l’enfance et à la famille. Cette dernière série de compressions pourrait n’être qu’un début, car les allocations pour le prochain exercice n’ont pas encore été annoncées, et toute autre réduction pourrait entraîner encore des mises à pied.

« Le sous-financement chronique a mené à un jeu de chaises musicales frustrant, a affirmé Cathy Matthe. Le rebrassage des fonctions et des travailleurs sans s’occuper du problème fondamental ne fera de bien à personne, surtout pas aux enfants et aux familles qui comptent sur nos services. Nous demandons donc aux électeurs et aux familles de notre communauté de communiquer avec le gouvernement libéral, avec leur député et avec la ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Teresa Piruzza, pour leur faire comprendre qu’il est temps de régler le problème de sous-financement qui touche si durement les collectivités comme Windsor-Essex. Dites-leur qu’il est temps d’investir dans la SAE de Windsor-Essex, au nom de la protection des enfants. »

Pour en savoir plus :

Cathy Matthe, présidente de la section locale 2286 du SCFP : 519 996-4438
Joel Bentley, conseiller syndical du SCFP : 519 966-9595
Robert Lamoureux, communications du SCFP : 905 739-3999