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Le jour, elle est agente de griefs pour son syndicat. Le soir, pour se changer les idées mais aussi pour s’impliquer dans sa communauté, elle travaille dans un jardin communautaire. Claude Quantin passe donc une partie de sa journée à éplucher ses dossiers, et une autre à préparer l’épluchette de blé d’inde annuelle.

Elle est impliquée bénévolement dans le jardin communautaire depuis 14 ans, et elle a servi comme directrice pendant quatre ans. La Légumière Rose-de-Lima est un jardin communautaire qui compte un total de 89 jardins (approximativement de 10 pieds par 20 chacun). Il y a toujours quelque chose à faire. « Je fais les pancartes pour donner des instructions ou pour annoncer des événements. Nous avons aussi une cabane qu’il faut nettoyer », souligne Mme Quantin.

Le jardin, situé dans la Petite Bourgogne, est maintenant un lieu où se côtoient différentes communautés culturelles. Les francophones, auparavant majoritaires, cohabitent maintenant avec des Antillais, des Asiatiques, et des anglophones. La communauté bengalie est très présente également. « Les gens me font confiance et viennent me voir pour régler des petites tensions. Je suis de couleur noire, mais, dans mon langage, j’ai un accent parfaitement québécois. Les gens se sentent à l’aise de venir me parler. Ça me permet de rassurer, de faire des ponts. » Sans avoir été conçu avec cette intention spécifiquement, le jardin est devenu un exercice de vivre ensemble interculturel.

Mme Quantin est membre de la section locale 4880 du SCFP, qui représente les employés généraux de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. L’institut, affilié à l’Université de Montréal, est un centre de soins spécialisés pour les personnes âgées offrant différents programmes de courte et de longue durée.

Quel lien fait-elle entre son implication syndicale et son implication communautaire? « Mon implication au syndicat m’a appris à gérer des conflits, des frictions. Ça aide aussi dans mon implication dans le jardin. Même si on participe au jardin pour relaxer, il faut parfois gérer de petits problèmes. Mon travail au syndicat m’a certainement donné des outils pour aider », ajoute-t-elle.

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Le 23 juin, le SCFP relance le Jour communautaire, une célébration annuelle des services publics et des gens qui les prodiguent.

L’édition de cette année porte particulièrement sur les membres du SCFP agissant comme bâtisseurs communautaires. Nous illustrerons le rôle crucial que tiennent nos membres, au travail et dans leurs temps libres, dans l’érection de communautés fortes. Participez à la Journée communautaire : visitez le scfp.ca/communautes.  

Nous offrons un sweat-shirt SCFP aux dix premiers membres qui nous ferons parvenir leur profil!