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Canada inc. ne cesse de clamer que la rémunération des employés du secteur public est excessive, mais ce n’est qu’une tentative d’en faire le bouc émissaire des déficits croissants des gouvernements. Les entreprises espèrent qu’avec leurs arguments fallacieux elles détourneront l’attention des électeurs canadiens des dangereuses et irresponsables réductions d’impôts que prônent leurs plus proches alliés, les Conservateurs de Stephen Harper.

Le simple bon sens le dit : le vrai problème, ce n’est pas les employés du secteur public. Un membre du Syndicat canadien de la fonction publique appartenant au secteur public gagne en moyenne 40 000 $ par année. La retraite d’un employé moyen du secteur public (qui a travaillé 30 ans) est de 18 000 $ par année. Dans un sondage Environics d’août 2010, 80 pour cent des Canadiens considéraient les retraites du secteur public comme appropriées ou trop petites.

Les salaires et les conditions de travail du secteur public seraient excessifs? Même avec beaucoup d’imagination, c’est un point de vue difficile à croire.

De l’autre côté, dans les 15 dernières années, le salaire des 100 chefs d’entreprises canadiennes les mieux payés a grimpé de 199 pour cent. Et leurs entreprises profitent maintenant de nouvelles réductions d’impôts.

Les emplois et l’investissement que devaient susciter ces baisses d’impôts, selon les Conservateurs de Harper et les gouvernements libéraux qui l’ont précédé, ne se sont pas matérialisés. Notre prochain gouvernement fédéral devra faire passer les besoins des Canadiens avant l’intérêt des compagnies et cesser de faire porter le blâme par les travailleurs dévoués qui fournissent les services publics importants sur lesquels comptent les Canadiens.