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Selon la décision d’une cour d’appel du Botswana, les Bochimans du Kalahari ont le droit d’utiliser l’eau des puits sur leurs terres ancestrales de la réserve de chasse du Kalahari central. Cette victoire survient après huit ans de bataille juridique et constitue un pas important dans l’établissement de l’accès à l’eau comme droit humain universel enchâssé dans la loi.

La Cour d’appel du Botswana a accordé au peuple bochiman l’accès à un puits existant et la permission d’en creuser de nouveaux, infirmant une décision précédente ayant interdit à cette nation le droit d’utiliser et de creuser des puits sur ses terres ancestrales.

Selon l’Associated Press : « Le gouvernement prétendait que la présence de ces puits dans la réserve était incompatible avec la conservation de la faune, même si on avait creusé de nouveaux puits pour la faune et construit des cabines de luxe pour les touristes sur le territoire en question. De plus, le gouvernement du Botswana a approuvé un projet de mine de diamant de 3 milliards de $ dans l’une des communautés bochimanes. »

Depuis longtemps déjà, le SCFP soutient que l’accès à l’eau potable représente un droit humain universel. Le 28 juillet 2010, l’assemblée générale des Nations unies a adopté par une très forte majorité une résolution déclarant le droit humain à « une eau potable sûre et propre et à l’assainissement ». Dans sa décision, la cour botswanaise a cité cette importante résolution.

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