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Les membres syndiqués du personnel de soutien de l’UQAM sont fiers d’annoncer l’achèvement du processus découlant de la Loisur l’équité salariale.

L’affichage des résultats, du 4 octobre dernier jusqu’au 4 décembre prochain, marque la fin d’une démarche de plusieurs années qui corrige le déficit salarial systémique touchant les catégories d’emploi à prédominance féminine. Ainsi, des centaines de salariés de l’UQAM, en grande majorité des femmes, verront leur taux horaire augmenter, en plus de toucher des ajustements salariaux pouvant atteindre plusieurs milliers de dollars.

En bout de ligne, les taux horaires augmenteront dans environ 90 catégories d’emploi à prédominance féminine – de 0,04 $ à 6,05 $, selon les cas. Les employés ayant fait partie de l’une de ces catégories entre 2001 et maintenant, qu’ils soient actifs, retraités ou même qu’ils aient quitté l’UQAM, toucheront des ajustements rétroactifs à 2001.

Le processus a été mené par le Comité institutionnel d’équité salariale de l’UQAM, un comité d’entreprise. Il a été formé le 6 avril 2005 et regroupe le personnel de soutien syndiqué (SEUQAM), le personnel cadre, le personnel non syndiqué, le personnel du Centre sportif et les salariés étudiants. Au cours des cinq dernières années, un travail colossal de recherche et d’analyse a été effectué par les neuf membres du Comité.Parmi eux, quatre sont issus du Syndicat des employés de l’UQAM (SEUQAM) : Ginette Benoit, Maryse Héon, Gérard Lamoureux et Gaëtane Lemay. Ils ont bénéficié du soutien et de l’expertise de Dominique Delorme, conseillère au Service de l’évaluation des emplois du SCFP.

L’UQAM a donc réussi à éviter les pénalités qu’aurait entraînées un dépassement de l’échéance du 31 décembre 2010. Cet aboutissement des travaux en équité salariale établit un précédent dans le secteur universitaire, vu la complexité du processus, la taille de l’institution et la variété considérable des catégories d’emploi.

«Les cinq années de travail du Comité qui ont permis la réalisation de l’équité salariale ont été jalonnées de discussions pas toujours faciles. Il a fallu apprendre à travailler ensemble, employeur, syndicat et association de personnels, pour atteindre l’objectif commun. Malgré les hauts et les bas, nous avons collectivement relevé ce défi pour en arriver à des résultats satisfaisants pour les membres que nous représentons. Je suis fière d’avoir participé aux travaux du Comité»,a déclaré Gaëtane Lemay, membre du Comité institutionnel d’équité salariale de l’UQAM et vice-présidente du SEUQAM.

Le SEUQAM représente près de 2 500 membres du personnel de soutien de l’ensemble des unités académiques et administratives de l’UQAM. Environ 60 pour cent sont des femmes et 40 pour cent des hommes. Ils occupent une vaste gamme d’emplois dans les groupes métiers et services, bureau, technique et professionnel.

Comptant près de 105 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 11 000 membres au sein des universités québécoises, principalement des employés de soutien et chargés de cours. Présent dans plusieurs autres secteurs d’activités, comme la santé et les services sociaux, les municipalités, l›énergie, les transports urbain et aérien, les communications, les sociétés d›État et organismes publics québécois, le SCFP est aussi le plus important syndicat affilié de la FTQ.