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Paul Moist, président national du SCFP, a présenté au groupe de travail sur la littératie financière les solutions mises de l’avant par son syndicat pour améliorer la sécurité financière des travailleuses et travailleurs canadiens.

Le groupe de travail soumettra des recommandations au ministre des Finances sur la stratégie nationale pour améliorer la littératie financière au Canada en décembre 2010.

Les principaux arguments du SCFP sont les suivants :

  • Nous ne pouvons pas aborder les questions de littératie financière sans reconnaître les importants défis à cet égard en milieu de travail. Les gouvernements doivent investir dans les programmes de littératie et de formation, et les syndicats et les employeurs doivent veiller ensemble à ce que l’information sur les régimes de retraite et les avantages sociaux soit communiquée de manière claire et accessible.
  • Pour protéger efficacement les Canadiens contre la fraude et l’instabilité des marchés, il faut une stricte réglementation des marchés financiers, une taxe sur les transactions financières pour décourager les spéculateurs et des sanctions plus sévères imposées aux criminels à cravate.
  • Les Canadiens montreront plus d’enthousiasme à l’égard de régimes de retraite qu’ils peuvent vraiment se payer. Les modèles d’épargne privés, comme les REÉR, excluent trop de travailleurs à faible revenu du Canada.
  • L’adhésion obligatoire et le risque partagé par un grand groupe de personnes servent mieux l’intérêt de la majorité des Canadiens que l’adhésion volontaire et le risque individuel. Un RPC élargi fournirait le régime d’épargne-retraite le plus sûr au plus grand nombre de Canadiens.

Vous pouvez aussi faire entendre votre point de vue. Le groupe de travail accepte les commentaires en ligne jusqu’au 13 mai.