Neuf ans après que l’opposition populaire ait réussi à bloquer la privatisation des services d’eau de Vancouver, la nouvelle usine de traitement des eaux de la ville ouvre ses portes et offre la « meilleure eau du monde ».
En juin 2001, la décision de garder publique la nouvelle usine d’épuration des eaux de Seymour Capilano a constitué une victoire majeure qui a eu des répercussions partout au pays et qui a donné un nouveau souffle à d’autres luttes contre la privatisation.
Le SCFP s’est organisé sur le terrain avec ses alliés communautaires, dont le Conseil des Canadiens, et a sensibilisé la population aux dangers de la privatisation – y compris aux menaces des accords de commerce.
Ce sont ces implications commerciales qui avaient fait pencher la balance pour le district régional du grand Vancouver – et qui avaient soulevé des problèmes plus généraux en matière de commerce avec d’autres municipalités.
À l’époque, le DRGV avait souligné que la campagne du SCFP avait été un élément « catalyseur » dans sa décision.