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Le 4 décembre 2008, Stephen Harper demandait à la gouverneure générale de proroger (ou de suspendre) le Parlement afin d’éviter les répercussions négatives de la mise à jour financière de son gouvernement – une mise à jour si consternante que les partis d’opposition ont menacé de former une coalition pour la rejeter.

Un an plus tard, M. Harper a demandé une deuxième prorogation, qui lui a été accordée, cette fois pour éviter d’avoir à rendre compte du traitement réservé aux détenus afghans, tout en s’assurant une majorité conservatrice aux comités du sénat.

La session parlementaire devait recommencer le 25 janvier. Avec la prorogation, de nombreux projets de loi ne seront pas adoptés et les comités parlementaires devront reprendre à zéro leurs travaux à la rentrée parlementaire de mars.

La décision du premier ministre Harper de proroger la session est antidémocratique et fait preuve d’un mépris troublant à l’égard du Parlement. Le gouvernement présume que la prorogation passera inaperçue aux yeux des Canadiens – ou que cette manœuvre est le dernier de leurs soucis. Mais partout au pays, les Canadiens font savoir à M. Harper (link to noprorogue.ca) qu’ils veulent un gouvernement honnête et transparent, qui doit rendre des comptes à ses citoyens.

Dites à Stephen Harper que vous voulez qu’il revienne au travail.

  • Envoyez une lettre à votre député pour lui demander de se présenter au travail à Ottawa le 25 janvier – comme prévu.
  • Joignez-vous à la page Facebook « Canadians against Proroguing Parliament » (Les Canadiens contre la prorogation du Parlement). Plus de 170 000 Canadiens l’ont déjà fait. (en anglais, avec traduction partielle en francais)