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Cette année, la fête du Travail est un moment de réflexion attentive, mais aussi de célébration des progrès accomplis par les travailleuses et travailleurs du Canada.
 
Dans la foulée d’une des pires crises financières depuis la Grande Dépression, plusieurs ont perdu leur emploi. D’autres ont dû se battre pour des pensions et des avantages sociaux qu’ils croyaient acquis. Aujourd’hui, nous sommes fiers de ces femmes et de ces hommes qui se sont fièrement défendus face à des employeurs utilisant la récession comme prétexte pour rogner des salaires et des avantages sociaux conquis de haute lutte.

 

En ces temps difficiles, il ne faut surtout pas oublier les victoires du mouvement syndical. De l’équité salariale à la semaine de 40 heures en passant par les régimes de retraite, les avantages sociaux et les politiques contre la discrimination au travail, ces réalisations aident à comprendre pourquoi il fait bon vivre dans notre pays.
 
Mais les défis sont nombreux pour les travailleuses et travailleurs. Même si des économistes déclarent la récession terminée, le climat de négociation va demeurer difficile. Les salaires ont stagné depuis 25 ans. Et puisque des employeurs utilisent l’arme de la récession pour arracher des concessions, l’écart entre les riches et les pauvres va continuer de s’accroître au pays.
 
Alors que cet écart se creuse, les syndicats, rempart historique contre les inégalités, sont mis sous pression. Mais les salaires des travailleuses et travailleurs n’ont pas causé cette récession ni aucune autre crise économique.
 
Des problèmes concrets doivent être surmontés d’urgence dans le monde du travail au Canada, et pour cela, tous les paliers de gouvernement devront collaborer avec le mouvement syndical. Il nous faut une stratégie industrielle à long terme pour corriger les pertes d’emplois dans les secteurs manufacturiers clés, et nous devons former les travailleuses et travailleurs qui ont perdu leur emploi afin qu’ils réintègrent le marché du travail rapidement et dans la dignité.
 
Nous avons besoin d’emplois bien payés au Canada. Nous devons nous préparer aux effets sur le marché du travail des départs à la retraite des baby-boomers. Il nous faut sécuriser les revenus de retraite de cette génération et de la suivante. Et il faut pousser encore et encore le gouvernement fédéral à améliorer l’assurance-emploi au plus vite.
 
Pour surmonter le défi de la récession, nous devrons travailler ensemble. Plus que jamais, les valeurs de solidarité, d’unité, d’entraide et de coopération doivent animer les travailleuses et travailleurs de tous les secteurs et de tous les domaines.
 
Joyeuse fête du Travail!