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Ottawa – Les membres, les employés et les dirigeants du SCFP se sont joints à une manifestation de plus de 300 personnes, le 4 octobre, sur la Colline du Parlement, afin de commémorer les femmes et les jeunes filles autochtones assassinées et portées disparues. Les participants réclamaient aussi une commission nationale d’enquête sur cette crise des droits de la personne.

Cette activité annuelle est organisée par l’Association des femmes autochtones. Près de 600 femmes et jeunes filles autochtones sont disparues ou ont été tuées au Canada. La manifestation, l’une des quelque 200 activités et vigiles à se dérouler au pays, laissait une place prédominante aux témoignages des familles qui ont perdu une sœur, une mère, une grand-mère, une fille, une tante ou une nièce.

Le SCFP 3350 a parrainé Connie Greyeyes qui est venu de Fort St. John pour participer à l’événement. La tante de Connie a été tuée dans un délit de fuite et sa cousine a été assassinée. Depuis plusieurs années, elle se porte à la défense de ces femmes et filles autochtones assassinées et portées disparues. D’ailleurs, elle a organisé des vigiles à Fort St. John. Mme Greyeyes a raconté l’histoire de sa tante et de sa cousine, ainsi que celle de nombreuses autres femmes et jeunes filles autochtones de chez elle qui ont disparu ou ont été tuées.

Après les familles, ce sont les élus et les dirigeants syndicaux qui ont pris la parole, dont le chef du NPD et de l’opposition officielle Thomas Mulcair, le chef national de l’Assemblée des Premières Nations Shawn A-in-chut Atleo, la vice-présidente du CTC Barb Byers et le président national du SCFP Paul Moist.

« Merci à ces familles qui sont venues raconter leur vécu aujourd’hui, a dit M. Moist dans son discours. Ce qu’elles ont vécu, les femmes et les jeunes filles qu’elles ont perdues, représente une tragédie nationale. Chaque femme ou jeune fille de ce pays mérite de vivre à l’abri de la violence. »

Comme d’autres conférenciers, M. Moist a demandé la tenue d’une commission nationale d’enquête sur l’épidémie d’assassinats et de disparitions de femmes autochtones.

- Téléchargez, imprimez et faites circuler la pétition demandant la tenue d’une commission nationale d’enquête.

- Soutenez les familles des femmes assassinées et portées disparues en visitant le familiesofsistersinspirit.com (en anglais seulement).