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Les dirigeants du SCFP ont écrit au président colombien Álvaro Uribe Vélez pour lui faire part de leurs inquiétudes au sujet des attaques lancées contre des étudiants et des syndicalistes à l’Université de Valle, à Cali.

Le 3 avril 2008, lors d’une manifestation étudiante contre les compressions imposées par le gouvernement au financement des universités et contre la privatisation du système public d’éducation, la police, l’escouade anti-émeute et l’armée ont ouvert le feu et donné l’assaut contre les manifestants, en plus de fracasser des fenêtres et des édifices.

Jose Milciades Sanchez Ortiz, militant des droits de la personne pour le syndicat des travailleurs d’université, SINTRAUNICOL, a filmé les scènes de violence policière. Les policiers de l’escouade anti-émeute l’ont alors assailli, frappé au bras avec une capsule lacrymogène et menacé d’arrestation.  Ils ont ensuite détruit les éléments de preuve qu’il avait mis sur film. Sept étudiants ont été arrêtés. Trois d’entre eux ont plus tard été relâchés, mais les quatre autres ont été accusés de terrorisme et de dommages à la propriété.

Le 21 avril 2008, des menaces de mort provenant des Aguilas Negras (les Aigles Noirs), un escadron de la mort composé de paramilitaires réarmés, ont été envoyées par courriel à plusieurs leaders étudiants de l’Université de Valle.  Cet escadron de la mort menace de nettoyer l’université des guérilleros, des communistes et autres opposants.

« Nous vous prions instamment de relâcher sur-le-champ les étudiants injustement détenus et accusés de terrorisme », ont écrit le président national Paul Moist et le secrétaire-trésorier national Claude Généreux.

Dans leur lettre, ils demandent également au président « d’assurer la sécurité de tous les étudiants et dirigeants syndicaux et d’exiger le respect de l’autonomie de l’université de Valle et de la liberté d’expression, y compris celle de manifester pacifiquement ».

 

 

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