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L’abolition annoncée des bulletins de nouvelles à TQS provoque une vive opposition des syndicats et de la société civile. Le Conseil provincial du secteur des communications du SCFP, qui représente les employés de TQS-Québec, va déposer une plainte au CRTC pour empêcher une telle hécatombe. «Les conditions de licence de TQS sont limpides : l’entreprise doit diffuser au moins 14 heures et demi de nouvelles locales à Montréal et 9 heures et demi à Québec. Si TQS veut changer ses obligations, elle doit attendre le renouvellement de sa licence à l’automne 2009. Les nouveaux propriétaire ne peuvent invoquer des problèmes financiers pour se moquer du CRTC et de l’intérêt public», lance Jean Chabot, président du CPSC.

 

Pour le syndicat, la situation est particulièrement préoccupante dans la capitale nationale où les salles de nouvelles tombent comme des mouches. «L’indignation est généralisée à Québec et on peut les comprendre. La diversité des voix se réduit à vue d’œil, c’est devenu une zone sinistrée en information. Il sera de plus en plus difficile pour les gens de Québec de savoir ce qui se passe dans leur ville et leur région. C’est inquiétant pour la qualité de l’information et le débat public dans une société démocratique», insiste Jean Chabot. Depuis des années, le CPSC dénonce sur la place publique la réduction des effectifs journalistiques en région et la menace contre la pluralité des voix en information.

Enfin, le SCFP considère odieuse la position de Remstar qui souhaite inclure ce que l’entreprise doit ou devra à ses employés dans les arrangements avec les créanciers. «C’est intolérable et farfelu. Si les créanciers sont remboursés à 20%, les employés recevraient seulement le cinquième de leur prime de départ, des vacances accumulées, ou autre sommes dues? Ça n’a pas de bon sens et on va se battre pour défendre les droits de nos membres devant un tel coup de force», de conclure le président.