Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le SCFP et des syndicats représentant le personnel de plusieurs médias du Canada ont manifesté devant le lieu de l’audience du CRTC sur l’acquisition par CanWest d’Alliance Atlantis afin d’inciter le Conseil à rejeter cette fusion.

Le SCFP, l’ACTRA, CWA-Canada et le SCEP ont souligné que le fait que CanWest s’associe à une importante société de placement américaine amène la propriété étrangère de nos médias par la porte arrière.

« CanWest supprime des salles de nouvelles dans l’ensemble du pays pour nourrir son désir d’acquisition débridé, et voici qu’elle soulève la question critique de la propriété canadienne de nos médias », de dire Peter Murdoch, vice-président – média du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier. « Les résultats sont l’élimination d’emplois, la perte d’émissions locales et une perte de culture et d’identité canadiennes. »

Pour sa part, Michel Bibeault, directeur adjoint du SCFP-Québec, a souligné l’importance de la diversité des voix en information et des nouvelles locales dans une société démocratique. Rappelons qu’en octobre, 200 suppressions d’emplois ont été annoncées dans les stations de Global TV au pays, dont une quarantaine au Québec.

Jusqu’à présent, le CRTC n’a guère agi pour freiner la diminution des dramatiques et des bulletins de nouvelles canadiens, mais les syndicats disent qu’ils ne laisseront pas un organisme de réglementation amener en douce la propriété étrangère de nos médias.

Le CRTC a pour mandat, selon la Loi sur la radiodiffusion, de réglementer dans l’intérêt de la population canadienne. Selon les syndicats, il ne faut pas permettre à la propriété étrangère de se faufiler à l’aide d’un labyrinthe d’astuces juridiques et financières.