Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Les travailleurs municipaux du Québec ont lancé une toute nouvelle offensive contre les PPP. Le SCFP transmettra son message grâce à des panneaux géants installés le long des routes et à des publicités à la radio et dans les journaux, dans le cadre d’une campagne qui durera quatre semaines.

La campagne sonne l’alarme au sujet des dommages que causent les PPP aux services publics d’une municipalité, ainsi qu’à ses finances. Pourtant, le gouvernement provincial vante toujours aussi énergiquement les mérites de la privatisation de l’infrastructure municipale par l’entremise de son agence financée par des fonds publics.

« Les Québécois ne veulent pas se réveiller un beau matin et découvrir qu’une grande entreprise contrôle désormais leurs systèmes d’eau pour les 25 prochaines années », affirme Michel Parent, vice-président du SCFP-Québec et président de la section locale des cols bleus de Montréal.

La décision de la Ville de Sherbrooke de sous-traiter la gestion d’un complexe sportif n’est qu’un exemple parmi d’autres des dangers de la privatisation. Un économiste du SCFP a calculé qu’il en coûtera à la ville 21,3 millions $ pendant la durée du contrat de 40 ans – plus du triple des 6,2 millions $ qu’aurait coûté la gestion publique.

Pour en apprendre plus sur la campagne, visitez le site Web du SCFP-Québec.