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L’accès à l’eau est essentiel pour toute stratégie de réduction de la pauvreté et pour

réaliser l›égalité des genres. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, des

syndicats du secteur public du monde entier appellent les gouvernements à réaffirmer leur

engagement pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement et leur volonté de

diviser par deux, d’ici 2015, le nombre des personnes qui n’ont pas accès à l’eau.

Ce sont les femmes et les filles qui souffrent le plus du manque d’accès à l’eau, un droit

fondamental de l›être humain. En Afrique du Sud, les femmes et les filles passent chaque

jour une totalité de 40 millions d’heures à aller chercher de l’eau. Autant de temps qu’elles

ne consacrent pas à d’autres activités telles que l›école ou le travail rémunéré.

Selon Hans Engelberts, Secrétaire général de l’Internationale des Services Publics (ISP),

«

la privatisation de l’eau n’a pas apporté aux gens des services de l’eau de qualité.C’est

aux gouvernements d’assumer la responsabilité de fournir un accès à l’eau salubre, à un

prix abordable et en quantité suffisante. En termes de conséquences sociales,

économiques et environnementales, il coûte beaucoup plus cher à la collectivité de

manquer à ce devoir de distribution et d’assainissement de l’eau que de pourvoir à ces

besoins fondamentaux.»

Du 8 au 22 mars, Journée internationale de l’eau, pour souligner l’importance du droit à ce

bien précieux, des comités de femmes des affiliés de l’ISP vont organiser une série

d’activités, dont une campagne de cartes postales pour appeler les gouvernements à tenir

leurs engagements.

Au Caraïbes, l’Association des services publics d’Antigua-et-Barbuda organisera des

discussions au travail concernant les effets de la privatisation de l’eau sur les femmes et

sur les collectivités. En Thaïlande, des affiliés de l’ISP s’uniront à d’autres ONG pour un

rassemblement appelant le gouvernement à maintenir l’eau dans le domaine public et à

investir dans ce secteur. Au Liban, le Comité des femmes du Syndicat de l’eau de

Beyrouth et du Mont-Liban organisera un «forum de midi». En Indonésie, des syndicats se

mobilisent également pour demander que l’eau reste entre les mains de l’Etat.

Lors de la session 2007 de la Commission de la Condition de la femme de l’ONU, qui se

concentre cette année sur l’enfant fille, la délégation syndicale a saisi cette occasion pour

revendiquer des services publics de qualité, notamment dans l’accès à la santé, à l›éducation et

à l’eau. Lors d’un débat organisé conjointement par la Confédération Syndicale Internationale,

l’Internationale de l’Education et l’ISP, Helen Maunga, Vice-Présidente du Comité mondial des

femmes de l’ISP, a souligné l’importance d’avoir des services publics de qualité pour réaliser

l›égalité des genres et mettre fin à la discrimination des femmes et des filles: «

renoncent à investir dans l›éducation, la santé, l’eau, les services sociaux et municipaux et les

autres services publics, ce sont les femmes et les filles qui en souffrent le plus»

L’ISP a produit un ensemble de matériels destinés à la campagne sur les femm

Quand des pays, a-t-elle déclaré.es et l’eau.

Il comporte une brochure d’information, une affiche, un autocollant et une carte postale.

D’autres éléments, notamment une documentation audio, sont disponibles sur le site

Internet de l’ISP. Pour plus d’information, écrire à

equality@world-psi.org, consulter le site

www.world-psi.org/water2007

ou téléphoner au +33(0)450409141.