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Vous avez 9,62 $ par mois? Voilà ce qui en coûterait pour maintenir et améliorer les services publics

OTTAWA (Ontario) – Selon une analyse budgétaire progressive effectuée par la section locale 503 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), pour un petit 9,62 $ par mois, les résidentes et résidents d’Ottawa peuvent maintenir et améliorer les services publics municipaux.

« Pourquoi nous punissons-nous pour maintenir un gel des taxes malavisé? », a demandé David Macdonald, économiste à Ottawa et auteur de Leave the Cuts Behind: A Review of the 2007 City of Ottawa’s Draft Budget (Abandonner les coupures : Un examen de l’avant-projet de budget pour 2007 de la Ville d’Ottawa). « Il n’y a pas de raison pour un gel de taxes ni pour des réductions dans les services. Les budgets ayant déjà été coupés jusqu’à l’os, le fait d’insister pour un gel de taxes ne ferait que mettre en péril les services et les programmes de première ligne. »

« Presque aucune autre ville canadienne majeure n’a imposé un gel de taxes depuis 2001, de dire David Macdonald. Nous devons couper dans les vieilles idées, non pas dans les services publics. »

On prévoit que le budget de 2007 révélera un manque à gagner de quelque 74 millions de dollars si les dirigeants municipaux refusent d’augmenter le budget pour qu’il corresponde à la croissance de la ville. Afin de couvrir les 13 millions de dollars nécessaires, la Ville propose ce qu’elle appelle des « vides non comblés », c’est-à-dire ne pas pourvoir les postes vacants. Ceci s’élèverait à environ 54 000 jours-personnes perdus de services à la collectivité en 2007.

« Ne vous laissez pas berner, de dire M. Macdonald. Les vides non comblés affaibliront la prestation de services et de programmes municipaux, ce qui entraînera des services de moins bonne qualité et des attentes plus longues dans tous les services. »

« Actuellement, les vides non comblés semblent être orientés vers les services d’incendie, les programmes comme les maisons pour personnes âgées et les services de règlements, a mentionné David Macdonald. Il se peut que les autobus ne soient pas réparés aussi rapidement et que le parc de véhicules municipaux ne soit pas disponible lorsque nécessaire. Il est clair que les vides non comblés ne sont pas la solution. »

L’analyse de David Macdonald démontre que nous pouvons mettre un frein à toutes les réductions dans les services et même améliorer les services et programmes – ainsi qu’éviter les « vides non comblés » – pour une petite augmentation de taxes mensuelle de 9,62 $ par maison moyenne à Ottawa. Il ne s’agit que d’une augmentation de 2,4 pour cent au-dessus du taux d’inflation, ce qui n’est pas disproportionné par rapport aux autres villes de l’Ontario (ou du Canada).

David Macdonald a déclaré que la position « sans hausse de taxes » entraîne de mauvaises nouvelles pour les citoyennes et les citoyens d’Ottawa. Il a mentionné qu’en 2005, le volume d’appels d’urgence a augmenté de 3,3 pour cent sans qu’aucun ambulancier paramédical ne soit ajouté afin de répondre à la demande. Et la ville d’Ottawa croît chaque année, mais le financement municipal pour les organismes communautaires a encore subi un gel pour l’année 2007.

« Nous avons des options, de dire M. Macdonald. Nous devons dire à nos conseillères et conseillers que nous ne voulons pas davantage de coupures dans nos services de quartier. Ce dont Ottawa a besoin, c’est de couper dans les vieilles idées. Mettons en œuvre de nouvelles idées et maintenons les services essentiels pour avoir des collectivités solides et en santé. »

Le rapport est disponible au site internet www.cupe503.com

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Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : David Macdonald, économiste, 613 725 7606 (cellulaire); David Robbins, Service des communications du SCFP, 613-878-1431 (cellulaire)