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Le Conseil canadien pour les partenariats public-privé a lancé sa conférence annuelle ce mois-ci en publiant un sondage qui prétend montrer que le soutien aux PPP augmente au Canada. Le Conseil a obtenu les réponses qu’il cherchait en posant des questions sélectives et hypothétiques sur la privatisation des services publics, incluant l’eau, les hôpitaux, les routes et d’autres infrastructures communautaires.

La question centrale du sondage présume que les PPP n’entraînent aucun problème d’accessibilité, de coût et de qualité – une affirmation nettement tirée par les cheveux lorsque l’on pense à ce qui s’est passé dans des pays comme le Canada, l’Australie et la Grande-Bretagne. Le sondage Environics évite également de poser des questions cruciales sur la transparence, la supervision et la divulgation d’information sur des ententes secrètes de PPP.

« Ce sondage trompe les Canadiens, soutient Paul Moist, président national du SCFP. Il monte en épingle la crise en infrastructure et fait ensuite valoir que les PPP sont la seule ‘solution’. Il faut donner l’heure juste aux Canadiens. Les PPP sont créés et fonctionnent entourés d’un secret antidémocratique. Les Canadiens ont le droit de décider à quoi serviront leurs impôts et comment les services seront administrés. Lorsque tous les faits sont connus, il devient évident que les PPP sont une mauvaise affaire. »