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Les dirigeants nationaux du plus grand syndicat au Canada ont joint leur voix à celle des nombreux citoyens de Montréal, du Québec et du Canada qui ont été horrifiés par les événements tragiques qui ont secoué le Collège Dawson de Montréal hier, mercredi 13 septembre 2006.

« C’est avec un mélange de peine et de frustration que nous désirons aujourd’hui faire part de nos condoléances aux familles des victimes impliquées dans la fusillade qui a eu lieu hier au Collège Dawson. Nous nous joignons à d’innombrables autres personnes qui désirent offrir leur soutien aux familles dont un enfant est aujourd’hui à l’hôpital pour soigner ses blessures », a déclaré le président Paul Moist.

Des centaines de membres du SCFP ont été directement touchés par les événements d’hier. « Triste nouvelle, la fille d’un employé de la ville de Montréal, membre du SCFP, a été blessée au cours de la fusillade.

Bien que cette jeune femme se porte bien, il est difficile de ne pas se rappeler la mort tragique d’un autre membre du SCFP lors des événements survenus à l’École Polytechnique en 1989 », a souligné M. Moist.

« Pendant les événements d’hier, des membres du SCFP ont été actifs, tant en première ligne qu’en coulisses, dans des rôles civils en soutien aux policiers, pompiers et ambulanciers », a pour sa part déclaré le secrétaire-trésorier du SCFP, Claude Généreux.

M. Généreux a exprimé sa fierté face au travail des répartiteurs du 911. « Nous sommes très fiers des répartiteurs du 911. Ils ont répondu à des centaines d’appels de détresse provenant d’étudiants, d’enseignants et de membres du personnel de soutien. Ils ont été nombreux à se rendre au travail plus tôt sans avoir été appelés par leur employeur et plusieurs travailleurs du quart de nuit sont arrivés à l’avance afin de venir appuyer leurs collègues du quart de jour. »

Monique Côté, présidente de la section locale 429 du SCFP, travailleurs municipaux de Montréal, a tenu à ajouter aux propos de Claude Généreux concernant le rôle très important joué en coulisses par les travailleurs municipaux.

« Les citoyens en savent très peu sur le dévouement et l’énergie déployés par les cols blancs à leur travail jour après jour. Ce n’est que lors de tragédies comme celle-ci que nous sommes à même de constater à quelle vitesse et avec quelle efficacité les travailleurs municipaux se serrent les coudes pour faire en sorte que notre système public fonctionne pour apporter le soutien nécessaire aux gens. »

Les dirigeants nationaux du SCFP ont aussi voulu prendre la parole pour dénoncer l’accroissement de la violence dans notre société. Pour le SCFP, une loi efficace de contrôle des armes à feu ne constitue qu’une partie de la solution. Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à prendre une arme et à commencer à tirer ? Quels soutiens en santé mentale ont été victimes de compressions ou carrément éliminés ? Voilà certaines des questions que nous nous posons aujourd’hui.

Le SCFP croit qu’il s’agit aussi de questions que le premier ministre Harper devrait se poser au cours de la prochaine session parlementaire.

Le SCFP représente plus de 540 000 membres dans l’ensemble du Canada.

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Pour information : Paul Moist, président national, (cell.) 613-558-2873; Claude Généreux, secrétaire-trésorier national (porte-parole francophone), (cell.) 514-884-5074; Louise Leclair, Directrice du Service des communications du SCFP national, (cell.) 778-838-0699