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Les travailleurs des collectivités de partout au Canada seront bientôt au cœur de la dernière longue fin de semaine de l’été 2006. Ce sera la fête du Travail, une période de célébration particulière lorsque vous pensez aux nombreux avantages obtenus par nos prédécesseurs.

Pouvez-vous vous imaginer votre collectivité sans son hôpital, ses écoles, ses installations publiques de loisirs ou ses bibliothèques? Les syndicats ont lutté pour les programmes sociaux que nous avons aujourd’hui. Ce sont des batailles que les travailleurs continueront de mener.

Mais ce sont également des victoires qui méritent d’être célébrées. Et quel meilleur moment que la fête du Travail pour brandir une banderole, se joindre à une parade, faire jouer un orchestre, partager un pique-nique et chanter avec fierté.

Considérant que les heures supplémentaires payées, les congés de maternité, les prestations de maladie et les prestations complémentaires, la sécurité au travail, l’assurance-invalidité et l’équité salariale sont des accomplissements assez récents, les banderoles, les pique-niques et les célébrations de la fête du Travail sont une manière glorieuse pour les travailleurs de montrer leur fierté.

Les syndicats travaillent avec acharnement pour rendre nos lieux de travail meilleurs et plus sécuritaires pour y gagner notre vie. Et les travailleurs syndiqués sont conscients que bien que les jours de travail des enfants, des ateliers de misère et des usines dangereuses sont presque terminés, de nombreuses conditions de travail atroces continuent d’exister, même ici, au Canada.

Donc, alors que nous célébrons la fête du Travail, nous pouvons également nous rappeler d’être vigilants et forts pour protéger des améliorations durement gagnées, mais toujours vulnérables, aux conditions de travail par les héros de la classe ouvrière.

Le 28 avril de chaque année, par exemple, les membres syndiqués et d’autres personnes du Canada et dans le monde entier se rassemblent pour se souvenir des travailleurs qui sont morts au travail. Nous nous rassemblons pour nous rappeler, autant que n’importe qui, que trois travailleurs sont tués chaque jour en moyenne au Canada. Le Syndicat canadien de la fonction publique, SCFP, est à l’origine de ce qui est maintenant connu internationalement comme le Jour de deuil et nous en sommes fiers.

Les membres du SCFP, c’est un groupe diversifié qui offre des services publics à des gens de chaque collectivité du Canada. Nous travaillons à l’extérieur dans les éléments de la nature, nous asphaltons et nous nettoyons les rues. Nous travaillons également à l’intérieur, dans les hôpitaux, les bureaux de planification et d’ingénierie, les bibliothèques, les écoles, les universités et plus. En aidant à créer et à assurer des conditions de travail sécuritaires, nous faisons en sorte qu’il est plus facile pour les gens d’aller travailler, d’être traités avec attention et dignité et, il est à souhaiter, à faire de la société un endroit plus fonctionnel, mieux alphabétisé et meilleur pour tous.

Donc, à la fête du Travail de cette année, peu importe où vous serez—à relaxer, à vous faire bronzer au soleil, à danser dans les rues ou à célébrer au pique-nique de la fête du Travail de votre collectivité, prenez le temps de réfléchir à votre propre vie et à votre lieu de travail. Pensez à la possibilité de faire un toast en l’honneur des personnes qui nous ont précédés et qui ont lutté avec acharnement afin que nous puissions tous profiter de nos fins de semaine, de nos heures de travail et de nos congés. Puis préparez-vous pour les luttes et les victoires futures que nous pourrons célébrer dans les jours à venir.

Le président national,
Paul Moist

Le secrétaire-trésorier national,
Claude Généreux