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Avec la déréglementation qui se veut de plus en plus mondiale, l’histoire d’une entreprise du secteur public en Arabie saoudite examinant la possibilité d’une privatisation n’est peut-être pas surprenante. Cependant, le grand patron de Saudi Arabian Airlines a fait ce qui était inconcevable. Il a demandé aux employés ce qu’ils pensaient.

Le Dr Mohamed Ramady a qualifié les consultations menées par la direction du transporteur aérien avec ses employés de remarquables et d’innovatrices. M. Ramady est professeur agrégé invité en finance et en économie à la King Fahd University de Dhahran.

« Pour la première fois dans l’histoire du secteur public saoudien, a écrit M. Ramady, une entreprise du secteur public examinant la possibilité d’une privatisation a tenu une discussion franche avec ses cadres supérieurs et ses employés quant aux possibilités et aux défis qui les attendent avant et après la privatisation. Sous la bannière Future Horizons (Horizons futurs), Saudi Arabian Airlines – Saudia – a exploré des concepts comme le changement, la concurrence, le service axé sur la clientèle, l’adaptation et la survie sans le soutien financier à long terme du gouvernement. »

« Les cadres supérieurs ont été ‘stupéfaits’ du changement, surtout en raison des antécédents de relations de travail en Arabie saoudite, d’écrire M. Ramady. Le processus de la privatisation est trop souvent un fait accompli pour les employés et cela cause énormément de ressentiment et de crainte. »

Bien que le trafic aérien soit nouveau au Moyen-Orient, malheureusement les résultats ne l’ont pas été. Le transporteur aérien sera privatisé peu importe ce que les employés préfèrent. Selon M. Ramady, malgré l’approche plutôt libérale à l’égard des employés, la plupart de leurs questions demeurent sans réponse. Il s’agit de préoccupations telles que « qu’adviendra t il de leurs avantages sociaux après la privatisation, est-ce que leurs pensions actuelles chez Saudia seront maintenues, comment seront-ils récompensés et évalués, seront-ils classés selon les mêmes structures salariales avec un transporteur privé, et ainsi de suite ».

- Rédigé à l’aide de fichiers de Arab News