Une annonce parue dans une publication de l’Union européenne a mis le gouvernement britannique dans l’embarras, selon le Guardian Weekly. On y lançait un appel d’offres pour des contrats de gestion d’une valeur de 132,4 milliards $ visant la privatisation d’un large pan du National Health Service (NHS).
Selon l’article, des sociétés privées auraient l’autorité voulue « pour décider des traitements et des services qui peuvent être offerts aux patients, et pour décider s’ils doivent être fournis par le NHS ou par des hôpitaux privés. »
Les ministres du gouvernement ont vite qualifié l’annonce de « mal rédigée » et de « prématurée ». Mais un ancien secrétaire à la santé l’a condamnée, disant que « si ce n’est pas de la privatisation, je me demande bien ce que c’est. »