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Le SCFP essaie de convaincre le conseil municipal de Winnipeg de ne pas renoncer à s’occuper du magnifique parc Assiniboine.

Au début de juillet, les médias signalaient que la ville voulait « créer un nouvel organisme indépendant pour régir l’ensemble du parc. »

Bien que tous les détails du projet ne soient pas encore publics, le SCFP craint que le changement n’aboutisse tout simplement au transfert du parc à des intérêts privés.

« À plusieurs reprises, nous avons dit au conseil qu’il ne serait pas avantageux pour les citoyens de Winnipeg que la ville abandonne le contrôle du parc », a déclaré Gary Swanson, président du SCFP 500, la section locale qui représente les travailleurs de la ville.

La possibilité de confier la responsabilité du parc à des organisations locales non gouvernementales et sans but lucratif a été étudiée au cours de la dernière année.

« Nous reconnaissons la valeur du travail des groupes de bénévoles pour le parc et leur intérêt pour certains aspects de l’exploitation du parc, a précisé M. Swanson. Toutefois, lorsque la ville aura perdu le contrôle du parc, elle perdra aussi ses objectifs publics. Le nouveau conseil aura la responsabilité de gérer le parc comme une entreprise, et non comme un actif public. »

Gary Swanson blâme le conseil municipal pour les problèmes du parc. « Le parc est entretenu par un personnel dévoué qui tient à fournir au public les meilleurs services possibles, a rappelé M. Swanson. Nos membres ne sont pas à blâmer pour le déclin du parc. Ils ont subi compressions sur compressions. (Le conseil) a créé ce fouillis de responsabilités en 1998 lorsqu’il a démantelé l’ancien Service des parcs et loisirs. »

Le SCFP représente autour de 100 travailleurs qui entretiennent le parc.