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Les membres du SCFP se sont joints à des milliers de personnes qui ont manifesté partout au Canada ce week-end pour exiger un cessez-le-feu immédiat au Moyen-Orient.

À Vancouver, Victoria, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Toronto, Montréal et dans d’autres villes, diverses communautés ont exigé la fin de la punition collective imposée par Israël aux civils libanais et palestiniens et la cessation des hostilités du Hezbollah.

Les membres du SCFP ont participé à des rassemblements dans toutes les régions du pays. Par exemple, sur la Colline Parlementaire à Ottawa, ils étaient parmi les 1400 personnes réunis pour protester. Les manifestants, qui provenaient surtout de l’importante communauté libanaise d’Ottawa, ont fustigé le premier ministre Stephen Harper pour la position qu’il a adoptée dans cette crise.

Paul Moist, président national du SCFP, a émis une déclaration dans laquelle il demande à M. Harper d’insister sur un cessez-le-feu immédiat.

Au moment où les bombes israéliennes tuaient des civils et rasaient des quartiers entiers, Stephen Harper qualifiait les actions d’Israël de « réponse modérée », ce qui a provoqué la colère de bien des gens et a fait craindre que le Canada n’abandonne son rôle de médiateur dans les conflits du Moyen-Orient.

La crise entre dans sa troisième semaine et rien ne laisse prévoir une accalmie prochaine. Jusqu’à maintenant, environ 42 Israéliens sont morts, dont autour de 20 soldats. Les roquettes du Hezbollah ont frappé sans discernement des maisons, des hôpitaux et d’autres cibles non militaires dans les villes et les villages du nord d’Israël.

Toutefois, les pertes de vie chez les civils sont beaucoup plus importantes du côté libanais. L’aviation israélienne a tué plus de 380 civils, la plupart des femmes et des enfants, et détruit une bonne partie de l’infrastructure municipale et gouvernementale. Une crise humanitaire s’amorce au Liban, avec près du quart de la population maintenant déplacée.

Entre-temps, plus de 100 Palestiniens sont morts dans les violences qui font rage dans la bande de Gaza depuis juin.