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Le premier ministre britannique Tony Blair a provoqué l’ire des syndicats du secteur public lors d’une conférence cette semaine, lorsqu’il a déclaré qu’il « sauvait » les services publics de Grande-Bretagne avec son programme de réforme favorisant la privatisation, selon un article publié dans The Guardian.

« Il y a un accord de base ici. L’investissement pour le résultat, a dit Tony Blair à l’auditoire, formé principalement de travailleurs du secteur public. Je sais que si, après avoir investi ces sommes additionnelles, nous ne pouvons pas démontrer clairement et sans l’ombre d’un doute que le service s’est radicalement amélioré, l’appui de la population à l’endroit de l’investissement s’effritera. C’est pourquoi ce changement, loin d’attaquer les services publics, les sauve et les bonifie. »

Au petit déjeuner qui a précédé la conférence, Tony Blair a rencontré des représentants de fiducies hospitalières et de grandes entreprises. Il a profité de l’occasion pour dire aux participants qu’il voulait mettre fin à l’idée que les secteurs public et privé existent et fonctionnent séparément, « avec des systèmes de valeurs contradictoires. »

Le premier ministre Blair a dit qu’il tenait à encourager les partenariats entre les hôpitaux, gérés par le

National Health Service

, et les dirigeants de grandes entreprises, responsables de certaines des plus grandes sociétés privées au monde, comme le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline ou la banque Lloyds TSB. Tony Blair a laissé entendre que les entreprises privées pouvaient contribuer « leur temps et leur savoir-faire » pour améliorer les services publics.

La suggestion a piqué au vif les syndicats présents à la conférence. Ils ont averti le gouvernement Blair que ce n’était pas ainsi qu’il retrouverait l’allégeance des sympathisants déçus du Parti travailliste aux prochaines élections.

La suggestion de M. Blair a sans doute aussi offensé les dirigeants des 31 fiducies de la NHS qui ont déjà le statut de fondation. Les fiducies de fondation de la NHS sont des organisations autonomes, libres du contrôle du gouvernement, qui ont atteint le statut de fondation en gérant leurs budgets et leurs investissements prudemment et qui offrent des standards de service élevés.