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FREDERICTON – Le Syndicat canadien de la fonction publique est préoccupé par la voie choisie par le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour réduire sa principale source de revenus.

« Nous avons vu les répercussions de ces coupures dans le secteur des soins de santé quand le gouvernement a réduit les services de certaines régions rurales en fermant des hôpitaux et en réduisant le nombre de lits. »

« Le choix du gouvernement de se tourner vers le secteur privé pour fournir les services de garde d’enfants dans cette province nous préoccupe beaucoup. Nous croyons que les services de garde d’enfants doivent être une partie intégrante du Programme de qualité d’apprentissage du gouvernement. Tous les gens du Nouveau-Brunswick devraient avoir accès à des services publics de garde d’enfants, » ajoute Légère.

« Un autre secteur où le gouvernement refile sa responsabilité au secteur privé est celui des services de soutien à domicile. C’est bien d’une part d’ augmenter de 3,9 % le budget de ce service, mais si le gouvernement est vraiment engagé au mieux-être de nos personnes âgées, le soutien à domicile doit être un service public. »

Le gouvernement provincial maintient aussi sa politique de ne pas donner sa juste part de taxation aux municipalités. L’augmentation de subvention inconditionnelle aux municipalités est purement symbolique et ne les aidera pas à relever les défis qui les attendent.

« Nous sommes très inquiets que le budget d’entretien d’hiver et d’été du Ministère des transports soit gelé quand le montant payé à la société Maritime Road Development augmente considérablement, » de conclure Légère

Pour plus d’information:

Daniel Légère, président SCFP NB – (506) 869-0424