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Dans un effort pour mettre fin à un conflit de travail qui dure depuis trois mois, les travailleurs municipaux de Whistler ont offert à leur employeur d’avoir recours à une médiation informelle pour faire avancer les négociations.

« Nous croyons qu’il est important d’ouvrir les lignes de communication », dit Robin Jones, négociateur en chef pour la section locale 2010 du SCFP. La ville de Whistler n’a pas encore accepté l’invitation.

« Les problèmes que nous avons soulevés en matière de capacité de payer ont trouvé un écho favorable à Whistler, a ajouté M. Jones. Il s’agit d’un problème auquel tous les travailleurs de Whistler sont confrontés. Tout ce que nous voulons est que la ville réagisse au problème de capacité de payer qui affecte ses travailleurs. »

Whistler est la ville canadienne où le coût de la vie est le plus élevé. Plus de la moitié des travailleurs de Whistler ne peuvent pas se permettre de vivre dans la ville où ils travaillent. Parallèlement, les directeurs et administrateurs de la ville sont les mieux rémunérés de Colombie-Britannique. Le salaire de ces administrateurs est plus élevé dans une proportion de 60 % à 100 % que celui des administrateurs des villes de taille comparable de la Colombie-Britannique.

Les membres de la section locale 2010 du SCFP qui sont des agents chargés de l’application des règlements et des travailleurs des usines de traitement de l’eau demandent une allocation de subsistance de 4 000 $. Plusieurs employeurs exploitant des places d’affaires à Whistler, dont la Banque Royale et B.C.Hydro, versent déjà une telle allocation à leurs employés afin de compenser pour le coût exorbitant de la vie à Whistler.

Plusieurs travailleurs incapables de faire face à l’augmentation des prix dans le secteur immobilier quittent la ville, provoquant ainsi un problème de rétention du personnel pour la ville. Dans les services de l’eau, du traitement des eaux usées et de l’application des règlements, le taux de roulement du personnel est de 100 % sur deux ans. Le syndicat considère qu’au-delà du problème de mauvaise gestion, cette instabilité constitue une source d’inquiétude pour la sécurité du public.

Si l’employeur accepte, la médiation devrait commencer la semaine prochaine. La section locale 2010 a lancé une campagne publique portant sur le problème de la capacité de payer. Elle comprenait des publicités radio et journal, des commentaires éditoriaux, des débats publics et des présentations devant des groupes de travail et le conseil municipal. Les travailleurs font la grève du zèle depuis février 2005 et ils sont sans contrat de travail depuis décembre 2002.