Le CTC affirme son opposition à la mondialisation des entreprises

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Des dirigeantes et dirigeants syndicaux se sont rencontrés cette semaine à loccasion dun Sommet économique de deux jours convoqué par le Congrès du travail du Canada dans le but de mettre au point une stratégie industrielle capable de répondre aux besoins des travailleuses et travailleurs et des citoyennes et citoyens. Le président du CTC, Ken Georgetti, ainsi que dautres dirigeantes et dirigeants syndicaux ont profité de ce sommet pour réaffirmer leur opposition de longue date aux ententes de libre-échange. « Nous sommes toujours opposés à lALÉNA et aux ententes commerciales du même genre et nous continuons à faire pression sur les gouvernements afin quils prennent des mesures pour préserver les emplois canadiens », a déclaré M. Georgetti. Il tenait ainsi à corriger certaines informations largement diffusées par les médias. De nombreux intervenants ont aussi réclamé une intervention gouvernementale destinée à reconstruire et renforcer tous les secteurs de léconomie en utilisant tant le « bâton que la carotte ». Ils ont notamment parlé de mesures fiscales, du pouvoir de dépenser du gouvernement et de réglementation. Le président national du SCFP, Paul Moist, a mis le CTC au défi de maintenir les intérêts des travailleuses et travailleurs au centre de sa stratégie de croissance économique. « Nous nacceptons pas lidée quune augmentation du produit intérieur brut profite automatiquement aux travailleuses et travailleurs. Nous devons nous assurer que cette richesse est équitablement distribuée. » Une des panélistes participant à la conférence, Jane Stinson, directrice de la recherche au SCFP, a affirmé que cest le secteur public qui contribue le mieux à la création du type déconomie dont les travailleuses et travailleurs ont besoin. « Linfrastructure publique, tant sociale que physique, permet aux entreprises de bien performer. Et les services publics sont en soi générateurs de richesse», a dit Mme Stinson.

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