Consoeurs et confrères,
Le dernier trimestre de 2012 a été extrêmement occupé et ce niveau d’activité devrait se maintenir en 2013.
La Conférence nationale sur les négociations a donné le ton à l’année de notre 50e anniversaire : nous élaborerons une vision qui comprend un retour à nos racines comme mouvement syndical, nous aurons le courage de proposer des enjeux difficiles à la table de négociation et nous acquerrons la force voulue en communiquant plus efficacement avec nos membres.
Après nos rencontres annuelles avec le personnel national dans chaque province, je suis heureux de constater que tout le monde est prêt à relever ces défis avec nos membres. À ces rencontres, nous avons écouté les membres du personnel de l’Ontario, qui ont participé à la résistance à la loi 115 et mené de difficiles négociations à plus d’une table; de la Saskatchewan, qui nous ont dit être très préoccupés par les effets de la loi 85 sur les travailleurs et leurs syndicats; de la Colombie-Britannique, où le mandat zéro pour les salaires s’est transformé en mandat « coûts neutres »; du Québec, où les régimes de retraite sont menacés; et de Terre-Neuve-et-Labrador, où encore une autre première ministre conservatrice crie à la pauvreté. Les membres de notre personnel savent ce qu’ils ont à faire.
Pour la première fois, le confrère Paul et moi avons aussi rencontré le personnel du bureau national, à l’exclusion du personnel clérical. Les statuts du SCFP exigent que nous rencontrions le personnel des régions, mais le personnel de notre bureau national joue aussi un rôle important dans l’appui à donner aux sections locales et aux autres employés. Il a été particulièrement intéressant d’entendre les idées et l’inspiration qui sont ressorties de la Conférence nationale sur les négociations.
À toutes ces rencontres, j’ai expliqué le budget de 2013 et les facteurs dont doit tenir compte le Conseil exécutif national dans l’adoption d’un budget qui consacre la majeure partie des revenus aux ressources nécessaires pour faire face aux attaques lancées contre nous, que ce soit aux tables de négociations ou dans les assemblées législatives du pays. Les conseillers syndicaux nous ont parlé des outils dont ils aimeraient disposer pour mieux aider les sections locales, en particulier sur le plan de l’administration financière.
Ce qui est très préoccupant, c’est que des lois comme la loi fédérale C-377 et la loi 85 de la Saskatchewan pourraient rendre plus difficile le recrutement de membres qui sont prêts à assumer le rôle de secrétaire-trésorier de section locale. La semaine dernière, j’ai eu l’honneur d’assister au congrès du SCFP-Saskatchewan, où j’ai lancé la formation spéciale pour les trésoriers et les syndics des sections locales, qui se donnera à tous les congrès de divisions, soit au petit déjeuner, soit le midi, soit en soirée.
Notre personnel de la Direction des finances et de l’administration a mis au point de nouveaux outils pour aider les trésoriers à faire leur travail et pour faciliter celui des syndics, des outils dont le grand livre électronique est un élément clé. Le personnel des finances et de l’administration et celui du développement syndical seront prêts à rédiger des documents de formation dès que nous saurons ce que ces nouvelles lois exigeront de nos sections locales.
Je suis impatient de rencontrer d’autres secrétaires-trésoriers des sections locales aux prochains congrès de divisions.
Les sections locales aux prises avec de difficiles négociations pourront compter sur le syndicat national. Nous continuerons à agir de manière stratégique et à « lutter intelligemment », mais avec une Caisse nationale de grève à plus de 62 millions de dollars, il n’y a pas de raison que des membres se sentent acculés au mur par des employeurs assoiffés de concessions. Si l’on en juge par le nombre de demandes de campagnes à frais partagés soumises à cette réunion du Conseil, il est évident que les sections locales pensent stratégiquement et organisent des campagnes pour protéger les emplois et les services. Les dépenses dans ce domaine ont été bien supérieures au budget en 2012. Nous devons soutenir les campagnes locales, mais nous devons aussi le faire dans le respect du budget, qui a légèrement augmenté par rapport à l’année dernière.
En général, à la fin du dernier trimestre de 2012, les finances étaient saines, avec des revenus plus élevés que prévu, bien que les dépenses aient été supérieures au budget. Dans le présent rapport, nous inaugurons une nouvelle méthode pour rendre compte des retards de paiement de la capitation qui facilitera la comparaison d’un trimestre à l’autre.