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Dans les semaines qui ont suivi mon élection à la présidence nationale un immense honneur doublé dune énorme responsabilité nous avons travaillé à mettre en uvre les priorités stratégiques adoptées au congrès national.

Ce travail prend de nombreuses formes. Nous faisons un effort concerté pour défendre notre droit de « suivre notre travail » et nous continuons de représenter les travailleuses et travailleurs de la santé de la Colombie-Britannique dont les droits ont été piétinés et dont les emplois sont privatisés. Nous nous mobilisons pour écarter la menace de sous-traitance à grande échelle que brandit le gouvernement Charest et nous participons aux piquets de grève des travailleuses et travailleurs des conseils scolaires de Wadena. Nous rencontrons les premiers ministres et les leaders syndicaux, et nous entreprenons différents moyens daction pour défendre les membres, améliorer les salaires et éviter les 3P.

En outre, nous avons dimportantes discussions avec les syndicats du personnel et nous collaborons étroitement avec le secrétaire-trésorier national et le Conseil exécutif national à lélaboration dun budget qui garantira une utilisation efficace de vos cotisations.

Avec le mandat solide et lorientation claire que nous a donnés le congrès national, nous reconnaissons que, pour défendre nos membres et les services quils offrent, nous devons apporter des changements significatifs au SCFP.

Nous devons nous réorganiser pour accroître notre pouvoir collectif à la table de négociation. Nous devons repenser notre façon de syndiquer les sections locales et de leur fournir des services surtout celles qui sont soit très grandes, soit très petites afin de profiter de toute la force de notre effectif diversifié et de donner aux membres la voix dont ils ont besoin. Et nous devons renouveler notre lutte contre la privatisation, élaborer des stratégies innovatrices et entreprendre des moyens daction énergiques pour défendre nos emplois et nos collectivités.

En célébrant le 40e anniversaire du syndicat, au congrès national du SCFP, nous avons vu que nous avions de nombreuses raisons dêtre fiers et que nous pouvions compter sur une grande force. Mais nous avons aussi constaté que le statu quo nest pas une voie davenir. Nous devons changer en profondeur si nous voulons que nos consurs et nos confrères puissent tirer pleinement profit de leur appartenance au plus grand syndicat du Canada. Et, en travaillant ensemble, je sais que nous y arriverons.

Le président national
Paul Moist