OTTAWA - Une entente signée hier par le conseil de l'Hôpital Royal d'Ottawa pour permettre à un consortium privé d'être propriétaire d'un hôpital public et de le gérer n'est pas obligatoire en droit;
Dalton McGuinty ne devrait donc pas avoir de scrupules à la déchirer, de dire un syndicat qui travaille pour mettre un frein au projet de privatisation.
« Ça ne coûtera pas un sous pour annuler ces contrats, mais ça coûtera des dizaines de millions si on ne les annule pas », dit Judy Darcy, présidente nationale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). « Nous demandons instamment à Dalton McGuinty de suivre l'exemple de Howard Hampton et d'affirmer catégoriquement qu'il annulera cette entente s'il devient le prochain premier ministre. Il est temps que M. McGuinty prenne une position ferme contre la privatisation de notre système de soins de santé. »
« Les conservateurs essaient de récompenser leurs copains du milieu des affaires avant de partir, aux dépens des contribuables - et le conseil de l'Hôpital Royal d'Ottawa n'a pas d'autorisation légale pour entériner un contrat donnant la propriété d'un hôpital public à une grande entreprise », de dire
Michael Hurley, président du Conseil des syndicats hospitaliers de l'Ontario (CSHO)/SCFP. « Nous demandons aux tribunaux de statuer que toute entente signée hier est nulle - et nous demandons au gouvernement d'attendre avant de conclure des ententes de dernière minute. »
Le conseiller juridique du SCFP et du CSHO a écrit au gouvernement de l'Ontario pour lui demander de donner la pleine communication du processus d'approbation pour les projets de privatisation, étant donné les déclarations contradictoires des représentants gouvernementaux et hospitaliers à savoir si le Cabinet a approuvé l'entente ou si l'entente est finale. Il demande également que le gouvernement ne prenne aucune mesure entre maintenant et les élections qui engagerait le gouvernement à venir.
Les sondages actuels indiquent que les conservateurs n'ont aucune chance de former le prochain gouvernement. Les leaders de l'opposition ont clairement indiqué leur opposition aux ententes de partenariat public-privé (3P) dans les hôpitaux publics, mais le chef du parti libéral Dalton McGuinty a reculé devant lannulation de l'entente s'il y a des amendes.
« La population dOttawa a besoin dun nouvel hôpital, mais dun véritable hôpital public qui lui appartienne, affirme M. Hurley. Les 3P font de nous des locataires dans nos propres hôpitaux et coûtent des millions de dollars de plus à la longue. Les 3P ont échoué misérablement dans dautres juridictions où on les a essayés, enlevant au secteur public des dollars précieux pour les soins de santé et entraînant des taux de mortalité plus élevés. Il ny a pas de place pour eux en Ontario. »
- 30 -
Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
James Chai, Communications SCFP, 416) 292-3999
Michael Hurley, Président, CSHO, (416) 884-0770
Dalton McGuinty ne devrait donc pas avoir de scrupules à la déchirer, de dire un syndicat qui travaille pour mettre un frein au projet de privatisation.
« Ça ne coûtera pas un sous pour annuler ces contrats, mais ça coûtera des dizaines de millions si on ne les annule pas », dit Judy Darcy, présidente nationale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). « Nous demandons instamment à Dalton McGuinty de suivre l'exemple de Howard Hampton et d'affirmer catégoriquement qu'il annulera cette entente s'il devient le prochain premier ministre. Il est temps que M. McGuinty prenne une position ferme contre la privatisation de notre système de soins de santé. »
« Les conservateurs essaient de récompenser leurs copains du milieu des affaires avant de partir, aux dépens des contribuables - et le conseil de l'Hôpital Royal d'Ottawa n'a pas d'autorisation légale pour entériner un contrat donnant la propriété d'un hôpital public à une grande entreprise », de dire
Michael Hurley, président du Conseil des syndicats hospitaliers de l'Ontario (CSHO)/SCFP. « Nous demandons aux tribunaux de statuer que toute entente signée hier est nulle - et nous demandons au gouvernement d'attendre avant de conclure des ententes de dernière minute. »
Le conseiller juridique du SCFP et du CSHO a écrit au gouvernement de l'Ontario pour lui demander de donner la pleine communication du processus d'approbation pour les projets de privatisation, étant donné les déclarations contradictoires des représentants gouvernementaux et hospitaliers à savoir si le Cabinet a approuvé l'entente ou si l'entente est finale. Il demande également que le gouvernement ne prenne aucune mesure entre maintenant et les élections qui engagerait le gouvernement à venir.
Les sondages actuels indiquent que les conservateurs n'ont aucune chance de former le prochain gouvernement. Les leaders de l'opposition ont clairement indiqué leur opposition aux ententes de partenariat public-privé (3P) dans les hôpitaux publics, mais le chef du parti libéral Dalton McGuinty a reculé devant lannulation de l'entente s'il y a des amendes.
« La population dOttawa a besoin dun nouvel hôpital, mais dun véritable hôpital public qui lui appartienne, affirme M. Hurley. Les 3P font de nous des locataires dans nos propres hôpitaux et coûtent des millions de dollars de plus à la longue. Les 3P ont échoué misérablement dans dautres juridictions où on les a essayés, enlevant au secteur public des dollars précieux pour les soins de santé et entraînant des taux de mortalité plus élevés. Il ny a pas de place pour eux en Ontario. »
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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :
James Chai, Communications SCFP, 416) 292-3999
Michael Hurley, Président, CSHO, (416) 884-0770