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Ottawa - Une nouvelle étude ontarienne fait une mise en garde aux autres provinces à l’effet que le sous-financement et la restructuration du secteur des services sociaux de l’Ontario ont entraîné une hausse des accidents, du taux de stress et des problèmes de santé des travailleuses et travailleurs.

 

L’étude Improving work organization to reduce injury and illness: social services, stress, violence and workload (Améliorer l’organisation du travail pour réduire le nombre d’accidents et les maladies : services sociaux, stress, violence et charge de travail) de la docteure Donna Baines, de l’Université McMaster, financée par la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, montre avec preuves à l’appui que la restructuration du secteur des services sociaux a entraîné une réduction du financement. Cette mesure, à son tour, a augmenté sérieusement les charges de travail et les risques pour la santé liés au surmenage et à l’épuisement professionnel du personnel. La restructuration a aussi exposé les travailleuses, les travailleurs et les clientes et clients à des niveaux plus élevés de stress et de violence. L’étude montre aussi des incidents graves d’intimidation au travail ainsi qu’une augmentation rapide du phénomène de la « culture du travail traumatique ».

Le secrétaire-trésorier national du SCFP Claude Généreux dit que le syndicat a participé à l’étude afin de documenter les problèmes particuliers qui ont affecté des milliers de membres du SCFP qui travaillent dans les agences de services sociaux en Ontario et dans tout le Canada.

« Le SCFP tente de régler le problème de la charge de travail dans tout le Canada. Nous demandons au gouvernement fédéral de prendre des mesures pour renverser les compressions faites dans les paiements de transfert pour les services sociaux aux provinces », a-t-il dit.

« Nous sommes décidés à obtenir le respect pour ce secteur de soins essentiels au Canada. Les travailleuses et travailleurs des services sociaux sont censés fournir du soutien et de l’aide aux personnes dans nos collectivités. Comment peuvent-ils travailler efficacement quand leurs propres conditions et milieu de travail les font souffrir?

« Ce rapport documente les problèmes et fait des recommandations qui pourraient rétablir le respect et la santé à ce secteur de travailleuses et travailleurs dévoués, a-t-il dit. C’est l’un des principaux objectifs de notre campagne RESPECT pour aborder les questions qui préoccupent les travailleuses et travailleurs des services sociaux. »

Ce rapport recommande plusieurs mesures, y compris une augmentation immédiate du financement gouvernemental, l’incorporation des connaissances des travailleuses et travailleurs dans l’organisation et la planification du travail, des heures de travail garanties et en nombre suffisant afin que le personnel à temps partiel puisse se faire vivre et l’élimination des quarts fractionnés, un maximum sur les heures supplémentaires et l’embauche de personnel supplémentaire à temps complet afin d’assurer la stabilité au travail. Ce rapport demande aussi l’introduction de mesures immédiates, fermes et transparentes pour améliorer le moral des gens au travail et éradiquer les cultures du travail traumatiques.

 

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Pour consulter le rapport, visitez Améliorer l’organisation du travail pour réduire le nombre d’accidents et les maladies : services sociaux, stress, violence et charge de travail, disponible en anglais seulement.

Pour information :
Sandra Sorensen – communications du SCFP
– 613 237-1590

 

SocialServicesRevised.pdf