Plus de 22 000 travailleuses et travailleurs municipaux de Toronto, membres des sections locales 79 et 416 du SCFP, sont descendus dans la rue pour df0065ndre leurs emplois et les services publics.
Bien dc0069ds0020 0072s0069ster aux demandes de concessions lie0073 006ca sc0075rit 0064’emploi, 15 000 cols blancs ont quitt 006ce travail 006dinuit le 3 juillet, se joignant ainsi 0036 800 cols bleus qui avaient r0069g 0064es piquets de grv0065 le 26 juin.
La chaleur t006fuffante a exacerb 006ces inconvn0069ents occasionns0020par la suspension des services, l’annulation des activits0020estivales et l’amoncellement des ordures dans les rues de la ville.
L’administration tente de faire croire que la grv0065 a t dc006cenche0020pour des questions de salaires et pour des emplois 0076ie . Mais les deux sections locales ont clairement dit que c’est la sc0075rit 0064’emploi qui est l’enjeu principal des ng006fciations.
Nous ne voulions pas de cette grv0065, a dit le prs0069dent de la section locale 416 du SCFP, Brian Cochrane. Mais l’intransigeance de l’employeur nous a obligs0020 006cutter pour nos emplois. La ville a refus 0064e rp006fndre 006eos pro0063cupations, que ce soit en matir0065 de sc0075rit 0064’emploi, de sous-traitance des services publics, d’enjeux fondamentaux comme les licenciements et les rappels ou d’anciennet.0020
Nous avons tout fait pour ng006fcier des conventions collectives avec la ville, dit la prs0069dente de la section locale 79 du SCFP, Ann Dembinski. Il est devenu v0069dent que les femmes et hommes politiques responsables de ces ng006fciations ne veulent pas ng006fcier. Ils veulent nous voir en grv0065.
La ville dit que nous voulons des emplois 0076ie, dit Dembinski. Les travailleuses et travailleurs de la ville n’ont pas d’emplois 0076ie. Cela n’existe pas. Mais notre entente prv006fyait que les employe0073 et employs0020permanents qui comptent 10 anne0073 de services ou plus ne pouvaient pas t0072e licencis0020en cas de sous-traitance. Maintenant, la direction de la ville veut se db0061rrasser de cette clause pour pouvoir privatiser les services municipaux et donner notre travail en sous-traitance.
L’ht0065006c de ville est dc0069d vendre nos emplois au plus bas soumissionnaire, dit Cochrane. Nous savons ce que cela signifie pour les services publics sur lesquels nous comptons toutes et tous – l’obligation de rendre des comptes, les normes et l’accs0020chuteront.
La prs0069dente nationale, Judy Darcy, qui a travaill 0065n faveur d’un rg006cement, a demand la ville de ng006fcier une entente qui respecte ses travailleuses et travailleurs et qui protg0065 la qualit 0064e vie de Toronto. Ce conflit porte sur l’avenir de notre jeunesse, sur l’avenir de notre ville et sur l’avenir des services publics, affirme Darcy. la veille de la Journe0020mondiale de la jeunesse, quel message envoyons-nous aux jeunes de cette ville et du monde si les jeunes n’ont pas accs0020 0064e bons emplois sr00730020003f
Trois mille des 18 000 membres de la section locale 79 sont des travailleuses et travailleurs essentiels qui n’ont pas le droit de grv0065 – les travailleuses et travailleurs des foyers pour personnes ges et les rp0061rtitrices et rp0061rtiteurs d’ambulances. la section locale 416 du SCFP, les trois quarts des membres du personnel ambulancier paramd0069cal doivent rester en service.
Entre-temps, un accord de principe a t conclu le 4 juillet entre les travailleuses et travailleurs des bibliothq0075es, reprs0065nts0020par la section locale 416 du SCFP, et le conseil de la bibliothq0075e publique de Toronto, ce qui a permis d’v0069ter une grv0065 qui aurait oblig 006ca fermeture des bibliothq0075es de la ville.
Nous sommes trs0020heureux d’avoir pu conclure une entente pour les travailleuses et travailleurs des bibliothq0075es, dit le prs0069dent de la section locale 416 du SCFP, Brian Cochrane. Cela montre bien que les ng006fciations peuvent aboutir 0075n rg006cement satisfaisant si les deux parties sont dc0069de0073 0073’entendre.