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Chères consœurs,
Chers confrères,

À la suite des événements de la Seconde Guerre mondiale et du colonialisme persistant qui régnait à cette époque, des membres des Nations Unies ont rédigé la Déclaration universelle des droits de la personne. La Déclaration a ensuite été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948. Cette déclaration contient trente articles sur les droits de la personne qui sont aussi forts aujourd’hui qu’ils l’étaient il y a plus de 65 ans.

Chaque année, à l’anniversaire de la Déclaration, nous commémorons la Journée internationale des droits de la personne. Des événements sont organisés partout dans le monde. Bon nombre de ces événements se concentrent sur l’éducation des jeunes pour voir à ce qu’ils comprennent la signification des droits de la personne et l’importance de les respecter dans leurs propres collectivités, écoles et organisations.

Des événements culturels sont également organisés pour célébrer l’importance des droits de la personne par de la musique, de la danse, du théâtre et de l’art. Quelques événements comprennent également des manifestations qui visent à alerter les gens sur ce qui se passe dans d’autres parties du monde où la Déclaration n’est pas reconnue ni respectée.

Bon nombre de membres du SCFP de tout le Canada et des travailleuses et travailleurs de partout continuent de lutter quotidiennement pour assurer les droits de la personne et les promouvoir dans leurs lieux de travail et leurs collectivités en se levant et en disant non à discrimination et à l’exploitation. Nous partageons leur vision de créer un monde dans lequel les libertés et les droits contenus dans la Déclaration peuvent être entièrement réalisés pour toutes et pour tous.

Il est triste de constater que nous continuons de voir les pratiques de notre gouvernement violer les droits fondamentaux de la personne lorsque vient le temps de reconnaître les titres de compétences professionnels étrangers ou l’expérience passée des travailleuses et des travailleurs qui sont de nouveaux arrivants au Canada, et qui proviennent de pays à l’extérieur de l’Europe. Ces obstacles et autres problèmes vécus à l’arrivée au pays signifient que de nombreux travailleurs et travailleuses racisés arrivent au Canada grâce au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), ce qui crée encore plus de problèmes.

Le PTET refuse des droits aux travailleuses et travailleurs étrangers, la plupart étant des travailleuses et travailleurs racisés. Les groupes de défense des droits des travailleuses et travailleurs migrants ont mis l’accent sur le fait que le libre-échange, la libéralisation économique, la privatisation et la déréglementation ont obligé de nombreux travailleurs et travailleuses à migrer dans des systèmes où il a énormément d’exploitation. Ces travailleuses et travailleurs ont des protections limitées et un accès restreint aux programmes sociaux.

Même lorsque ces travailleuses et travailleurs sont représentés par un syndicat, leurs droits en vertu de leur convention collective sont limités par les contrats individuels associés à leur permis de travail. Les travailleuses et travailleurs qui sont mis à pied n’ont pas droit à l’AE, même s’ils cotisent au programme. La plupart des travailleuses et travailleurs étrangers temporaires au Canada n’ont pas accès aux possibilités d’immigration et de citoyenneté.

Au Canada, tous les travailleurs et travailleuses, y compris, les personnes immigrantes, les personnes réfugiées et les travailleuses et travailleurs migrants, doivent être traités de manière juste et équitable, peu importe les considérations politiques. Le traitement équitable doit comprendre un accès aux soins de santé, aux services sociaux, à l’éducation, au marché du travail, aux droits de la personne, à l’emploi et à la citoyenneté.

Nous devons continuer de contester les actions gouvernementales régressives. Le SCFP demande à toutes ses personnes membres de célébrer la diversité, de mettre fin à la discrimination et de rendre notre gouvernement responsable de ses violations et de ses attaques contre les droits fondamentaux de la personne.

Pour plus d’information sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires du gouvernement conservateur, lisez la fiche d’information du SCFP à l’adresse scfp.ca/recherche.

Il est possible d’obtenir des renseignements sur les autres projets du SCFP en matière d’égalité à l’adresse scfp.ca/egalite.

Nous vous prions d’accepter nos salutations solidaires.

Le président national,
Paul Moist

Le secrétaire-trésorier national,
Charles Fleury