Résolution du Conseil exécutif national du SCFP
Le 9 janvier 2013
LE SCFP NATIONAL DOIT :
Appuyer les manifestations du mouvement Idle No More qui se tiennent présentement dans les collectivités de tout le Canada et inciter les sections locales du SCFP à soutenir ces moyens d’action pacifiques dans leurs communautés et à y participer.
Appuyer les efforts déployés par la chef Theresa Spence pour obliger le gouvernement fédéral à entreprendre un véritable processus de négociations de nation à nation sur les droits découlant des traités et sur les obligations du gouvernement à l’égard des communautés des Premières Nations.
Fournir de l’information aux sections locales du SCFP pour expliquer les enjeux qui ont mené à création du mouvement Idle No More et à la grève de la faim menée par la chef Theresa Spence.
Appuyer l’Assemblée des Premières Nations et exiger que le gouvernement fédéral s’engage dans un véritable processus qui mènera au respect de tous les droits découlant des traités et des obligations du gouvernement canadien qui ont été négociées dans les traités avec les Premières Nations.
PARCE QUE :
Historiquement, le Canada n’a pas respecté ses obligations envers les peuples des Premières Nations en matière d’eau potable, de logement et d’éducation de qualité.
À l’heure actuelle, il n’y a que la maladie et la pauvreté qui augmentent, et ce à un rythme alarmant, à Attawapiskat et sur les autres territoires des Premières Nations.
Le gouvernement fédéral a adopté, sans consultation ni négociation, plusieurs lois touchant les peuples autochtones, des lois qui ont eu pour effet de fouler aux pieds les droits découlant des traités signés avec les Premières Nations.
Le gouvernement fédéral continue d’appuyer les projets à grande échelle entrepris par des sociétés étrangères sur les territoires des Premières Nations, une occupation qui se fait sans consentement ni indemnisation.
Les profits présentement retirés des territoires des Premières Nations ne sont pas partagés avec les communautés des Premières Nations.
Les lois C-38 et C-45 éliminent les protections environnementales accordées aux territoires des Premières Nations afin d’ouvrir la voie à un plus grand développement des ressources à des fins lucratives, en faisant fi des droits découlant des traités et en menaçant l’eau, la faune et les ressources sur lesquelles comptent les peuples des Premières Nations et tous les Canadiens.