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Le 24 avril marque le premier anniversaire de l’effondrement de l’édifice Rana Plaza au Bangladesh. Plus de 1 100 travailleurs du vêtement ont perdu la vie dans cette tragédie; 1 600 autres y ont été blessés.

« Je vais vous mettre en rapport avec les visages humains qui fabriquent vos vêtements, a lancé Kalpona Akter à un groupe de travailleurs canadiens. Vous êtes tout en haut de la chaîne d’approvisionnement; le travailleur est tout en bas, mais vous entretenez ensemble une relation insoupçonnée. »

Mme Akter est la directrice générale du Centre pour la solidarité ouvrière du Bangladesh, un organisme qui offre des formations en droits des travailleurs et en leadership aux travailleurs du vêtement. Elle a commencé à travailler dans le vêtement à l’âge de 12 ans. Avec l’aide du SCFP et d’autres syndicats, elle a fait la tournée des grandes villes canadiennes.

La catastrophe du Rana Plaza est l’un des accidents de travail les plus mortels au monde. « Les travailleurs bangladais la qualifient plutôt d’homicide, explique le président national du SCFP, Paul Moist, en raison du piètre état de l’usine et du fait que ses propriétaires étaient conscients du danger. » Les grandes multinationales comme Loblaws qui s’approvisionnaient à cette usine ont également fait preuve de négligence; on aurait pu éviter le pire si elles s’étaient assurées de la conformité des lieux aux normes du bâtiment.

« Un an après la tragédie de la Rana Plaza, ajoute M. Moist, le SCFP demeure solidaire de tous les courageux travailleurs bangladais qui se battent pour obtenir de meilleures conditions de travail. Nous soutenons activement leur droit de se syndiquer et nous appuyons leur appel au respect des normes du bâtiment. »

Le SCFP participe à une délégation parlementaire et syndicale qui visite le Bangladesh cette semaine. Y participent aussi les TUAC, le Syndicat des Métallos, l’AFPC, Unifor et le député néodémocrate fédéral Matthew Kellway. Le SCFP appuie la motion qu’a présenté le député Kellway au Parlement demandant au gouvernement canadien de soutenir l’Accord sur la sécurité incendie et bâtiments au Bangladesh et de pousser les sociétés canadiennes à faire de même.