Aujourd’hui, plusieurs employés du CIUSSS de l’Estrie – CHUS ont participé à une opération de pose de pancartes dans le but de rappeler au gouvernement du Québec l’urgence de régler les conventions collectives des quelque 500 000 personnes salariées du secteur public.
Soulignons que les conventions sont échues depuis le 30 mars 2020 et que les négociations se sont poursuivies tout l’été.
« Les demandes syndicales sont réalistes et pragmatiques tout comme les solutions pour rebâtir maintenant nos services publics. Une entente est à portée de main, mais il faut que le gouvernement fasse l’effort nécessaire. Alors qu’il investit des milliards en infrastructures, il est temps qu’il octroie des conditions de travail décentes à ses employés », a déclaré Marc Ranger, coordonnateur de la négociation du secteur public pour la FTQ et également directeur québécois du SCFP, qui s’est joint à cette activité.
La partie syndicale invite le gouvernement à agir rapidement afin que toutes les ressources soient déployées pour faire face à une probable deuxième vague.
« Nos membres étaient déjà épuisés avant l’arrivée de la pandémie; ils ont travaillé encore plus fort au cours des derniers mois. Il est temps que le gouvernement les reconnaisse à leur juste valeur », de déclarer Éric Bergeron, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Le syndicat en question est la section locale 4475 du SCFP, laquelle représente plus de 5400 employés de la catégorie 2 du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Cette dernière regroupe le personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers. Ces membres du SCFP comptent pour environ 30 % de l’ensemble du personnel du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.