Les assistantes et assistants d’enseignement, le corps enseignant à temps partiel, le personnel de correction et les appariteurs et apparitrices de l’Université Dalhousie à Halifax ont débrayé ce matin. Ces quelque 1 500 membres du SCFP 3912 sont en négociation collective avec l’employeur depuis novembre 2020.
Le principal problème est celui des salaires. Pendant de nombreuses années, ceux-ci n’ont pas suivi la hausse du coût de la vie. L’employeur offre une augmentation de salaire bien inférieure à l’inflation, ce que les membres du SCFP 3912 n’accepteront pas.
La parité salariale pose problème pour les assistantes et assistants d’enseignement, qui sont parmi les moins bien payés des quinze grandes universités du pays (U15). On remarque aussi une grande disparité salariale entre le corps enseignant à temps partiel de l’Université Dalhousie et ce qui se fait ailleurs au pays. Enfin, l’université profite indûment de ses correctrices, correcteurs, apparitrices et appariteurs, en les rémunérant deux tiers de ce que les assistant(e)s d’enseignement gagnent, tout en leur demandant d’exercer les mêmes fonctions que ces derniers.
Hier, l’employeur a quitté la table de négociation après avoir donné un avis d’intention de lock-out des membres du syndicat dans les 48 heures.
« Nous exhortons la clientèle, les membres des autres syndicats du campus et le grand public à se joindre à nous pour demander à l’université de revenir à la table pour nous offrir un salaire équitable. »
La convention collective est échue depuis août 2020. Les parties avaient conclu une entente de principe en avril 2022, mais les membres du SCFP 3912 l’ont rejetée en juin.
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