Hugh Pouliot | Service des communications
Pour sauver leurs emplois, les agents de bord membres du SCFP ont fait campagne dans la circonscription du premier ministre Justin Trudeau cet hiver.
Après avoir réclamé des mesures du gouvernement fédéral pendant près d’un an, la Division du transport aérien du SCFP a lancé, en février, sa campagne Mayday. Pour passer son message, la division a loué des panneaux d’affichage dans les circonscriptions de Justin Trudeau à Montréal, de la ministre fédérale des Finances Chrystia Freeland et du ministre fédéral des Transports Omar Alghabra dans le Grand Toronto. Les agents de bord ont aussi recueilli plus de 6000 signatures en appui à leur demande d’aide fédérale et assuré une forte présence sur les réseaux sociaux.
Les agents de bord sont frustrés. Bon nombre d’entre eux n’ont pas eu accès aux mesures de soutien du revenu du gouvernement fédéral parce que leur compagnie aérienne le leur a refusé. Ils craignent que, sans intervention fédérale, ils n’aient plus d’industrie où travailler une fois la pandémie terminée.
« Nous avons beaucoup sacrifié durant cette pandémie : notre emploi, notre santé physique comme mentale et bien d’autres choses. Nous avons fait notre part. Nous demandons au premier ministre Trudeau de faire la sienne », a souligné le président de la Division du transport aérien du SCFP, Wesley Lesosky.
Le SCFP représente 15 000 agents de bord dans neuf compagnies aériennes canadiennes. La grande majorité des agents de bord ont été mis à pied lorsque la COVID-19 a forcé l’annulation la plupart des vols au pays. Ces agents de bord attendent avec impatience de pouvoir retourner au travail.
