Avec l’abrogation de la « Loi sur la pérennité et le transfert de régime de pension » qui sera proposée aujourd’hui, un élément fondamental de la législation du gouvernement Higgs, qui a violé les droits de la Charte à déroger les conventions collectives librement négociées pour attaquer les prestations de retraite des travailleuses et travailleurs en éducation et dans les foyers de soins peut être annulée.  

« Nos membres travaillent forts à chaque jour pour aider à maintenir les écoles dans cette province, et d’avoir le gouvernement précédent qui a enfreint leur pension librement négocié était une gifle au visage, » indiqua Iris Lloyd, présidente du SCFP 1253, qui représente les concierges, chauffeurs d’autobus et les travailleuses et travailleurs en entretien du district scolaire du N.-B. « Abroger le projet de loi de Higgs et retourner au processus de négociation équitable pour nos régimes de retraite est la première étape à rétablir la confiance entre les travailleuses et travailleurs et le gouvernement provincial ».  

Le projet de loi a touché les pensions des travailleuses et travailleurs en éducation représentés par le SCFP 2745 et 1253 ainsi que les travailleuses et travailleurs des foyers de soins représentés par le Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB), qui a contré leurs prestations de retraite modestes librement négociées et a forcé les travailleuses et travailleurs avec la préférence de Higgs du modèle « à risques partagés ».  

« Tous les travailleuses et travailleurs méritent un régime de retraite décent et sécure pour le travail ardu qu’ils réalisent, » mentionne Theresa McAllister, présidente du SCFP 2745, qui représente le personnel de soutien en éducation dans la province. « Le fait que le gouvernement conservateur rompu les ententes qu’ils ont négociées en attaquant les régimes de retraite des travailleuses et travailleurs Nouveau-Brunswickois, démontre que nous ne faisons pas confiance qu’ils peuvent diriger cette province à nouveau ».    

En plus de briser les ententes librement négociées avec les travailleuses et travailleurs, la loi a éjecté le processus de négociation sur la pension que le gouvernement avait promu comme condition pour mettre fin à la grève provinciale de 2021. Au lieu de réaliser leur propre processus, le gouvernement a simplement imposé leur propre modèle de retraite. Les travailleuses et travailleurs des foyers de soins, qui ne participaient pas à la grève en 2021, étaient compris dans cette loi.  

« Il est temps de commencer à réparer tous les dommages que le gouvernement Higgs a causés aux services publics au Nouveau-Brunswick, » avisa Sharon Teare, présidente du CSFSNB. « Nous avons hâte de rebâtir une province plus forte avec dignité qui fournit des services de qualité, de bons emplois et une retraite pour tous les travailleuses et travailleurs ».  

Lors de l’adoption, le projet de loi 17 a été immédiatement contestée par le SCFP, premièrement à la législature par démonstration par des centaines de travailleuses et travailleurs qui a donné lieu que Teare, président du SCFP NB Steve Drost et directrice régionale des Maritimes Sandy Harding ont été interdits à la législature provinciale, et par la suite par contestation de la Charte lancée par le SCFP en février 2024. À la suite de l’élection de Susan Holt et les libéraux en 2024, les trois dirigeants du SCFP ont eu droit à y retourner.   

Si la loi est abrogée, le futur des pensions pour tous les travailleuses et travailleurs est encore indéterminé. Peu importe ce qui arrive, la directrice régionale des Maritimes du SCFP Sandy Harding avise que les ententes en matière de pension devraient être négociées entre le syndicat et le gouvernement comme elles l’ont toujours été, par négociation collective libre et juste. « La véritable raison que nous sommes ici est que Higgs a intentionnellement sous-financé ces régimes de retraite et a essayé d’utiliser une loi pour contourner le processus de négocier librement, » indiqua Harding. « Nous sommes heureux de s’asseoir avec un gouvernement qui respecte les droits de la Charte, la loi et leurs propres ententes signés, et de trouver une entente qui fonctionne pour les gens du Nouveau-Brunswick et les travailleuses et travailleurs de cette province ».