Les travailleuses et travailleurs de la sécurité sur le campus de l’Université York tiennent une conférence de presse et un piquet d’information avant la date limite de la grève

Les travailleuses et travailleurs de la sécurité sur le campus de l’Université York, au nord de Toronto, ont tenu une conférence de presse le vendredi 14 juin au Calumet Circle, sur le campus. Les membres du syndicat ont parlé aux côtés du président du SCFP-Ontario, Fred Hahn, et de la présidente de la Fédération du travail de l’Ontario, Laura Walton. La conférence de presse s’inscrivait dans le cadre d’une activité plus vaste de sensibilisation du public et d’un piquet d’information.

Le SCFP 1356-02 représente 73 travailleuses et travailleurs de la sécurité sur le campus qui travaillent pour l’Université York. Ces travailleuses et travailleurs raccompagnent les étudiant(e)s jusqu’à leur domicile dans le cadre du programme goSAFE et surveillent le système de vidéosurveillance sur le campus. Le SCFP négocie avec l’Université depuis dix mois, et il a récemment reçu un avis de non-constitution d’une commission, ce qui l’a mis en situation de grève légale ou de lock-out à 0 h 01 le 24 juin.

« On veut simplement une entente équitable », a déclaré Frank D’Agostino, président du SCFP 1356. « Nos membres contribuent à assurer la sécurité du public, mais l’Université ne veut pas nous payer un salaire décent ou donner des congés de maladie payés. L’administration reçoit quant à elle d’énormes augmentations et bonus. Où est l’équité là-dedans? »

Les travailleuses et travailleurs de la sécurité sur le campus de l’Université York sont également des étudiant(e)s de l’école et, à ce titre, ces étudiant(e)s paient des droits de scolarité plus élevés directement à leur employeur. Cette situation, conjuguée à une forte hausse du coût de la vie à Toronto, signifie que les salaires actuels sont loin d’être suffisants. Malgré le rôle crucial que jouent ces travailleuses et travailleurs pour la sécurité, l’Université York affirme qu’elle ne peut pas leur fournir un salaire décent.

Plus tôt cette année, les travailleuses et travailleurs du SCFP 1356-02 ont voté à 85 % en faveur d’une grève. La convention collective de la section locale est échue depuis août 2021.