CUPE solidarityLe mercredi 4 décembre, les membres de la Fédération des enseignantes et des enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO) observeront un retrait de services d’une journée si aucune entente n’est conclue d’ici là. Le Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO), qui représente 55 000 travailleurs scolaires du SCFP, et l’ensemble des 280 000 membres du SCFP-Ontario, ont annoncé leur soutien à cette décision. 

« Nous avons entendu la FEESO parler d’enjeux qu’elle juge cruciaux pour protéger nos écoles, comme la taille des groupes, la dotation en personnel et l’apprentissage en ligne obligatoire. Nous — travailleurs scolaires du SCFP, parents et concitoyens — partageons leurs préoccupations », déclare la présidente du CSCSO, Laura Walton.
 
Les conservateurs de Ford et le Conseil des associations d’employeurs (CAE) devraient mettre l’accent sur la négociation d’un accord, estime-t-elle. « Nous avons amplement le temps d’y arriver d’ici mercredi, mais le gouvernement semble préférer disséminer des informations erronées, tandis que le CAE menace de poursuivre en justice les alliés de la FEESO. Ces manœuvres cherchent à détourner l’attention de l’essentiel : une convention collective qui consolide notre système public d’éducation. »

 Le gouvernement et le CAE refusant de négocier une convention collective équitable, la FEESO, tout comme la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (FEEO), a été contrainte d’amorcer un retrait limité des services administratifs à compter du 26 novembre.  

« L’entente récente des travailleurs scolaires du SCFP qui a permis d’éviter une grève et qui a forcé les conservateurs à abandonner leurs demandes de concessions, à rétablir les services et à y réinvestir, a été gagnée en grande partie grâce au soutien de leurs alliés », avance le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. « Mais à présent, le ministre de l’Éducation utilise cette convention collective pour diviser les alliés qui nous ont soutenus. Nous appuyons leurs efforts pour défendre l’éducation publique. »

 Les dirigeants du syndicat recommandent donc aux sections locales d’exercer leur droit démocratique de manifester et de soutenir leurs alliés qui participeront aux lignes de piquetage à l’échelle de la province.
 
« Nous disons toujours que nous sommes une équipe, dans nos écoles comme dans la rue. Nous le prouvons aujourd’hui en recommandant de ne pas franchir les lignes de piquetage, explique Laura Walton. Qu’il s’agisse d’enseignants du primaire, d’écoles catholiques ou du secondaire, de personnel de soutien ou de parents, nous partageons tous leur souhait d’un système scolaire fort, financé et fourni par l’État. Nous les soutiendrons jusqu’à ce que nous ayons gain de cause ensemble. »