Les travailleurs de l’aide à l’enfance espèrent que la volonté de leur employeur à reprendre les négociations demain (vendredi) annonce la fin du lock-out, qui dure depuis le 23 décembre, et le rétablissement de la qualité des services de protection de l’enfance dans les communautés nordiques.
Le lock-out des travailleurs de la protection de l’enfance entamera bientôt sa huitième semaine dans les districts de Nipissing et Parry Sound.
« Nous avons hâte de reprendre notre travail et de conclure une entente qui garantira la sécurité des enfants », résume Debbie Hill, présidente de la section locale 2049 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Les syndiqués de la SAE souhaitent utiliser la négociation collective pour régler certaines facettes de leur travail qui les empêchent de fournir les meilleurs services possible aux enfants et aux familles vulnérables.
Les membres du SCFP estiment que la surcharge de travail – trop de dossiers pour trop peu d’employés – fait courir un grave danger aux enfants et aux jeunes, ceux-ci risquant de « glisser entre les mailles » d’un système de protection de l’enfance débordé.