Les membres de la section locale 458 du SCFP qui travaillent pour le village de Harrison Hot Springs, en Colombie-Britannique, entameront des moyens de pression à grande échelle ce lundi, au terme des 72 heures d’un préavis donné aujourd’hui.

« Nos membres ayant rejeté la dernière offre au vote, nous avons fait savoir à l’administration que nous étions prêts à reprendre les négociations », explique la présidente par intérim du SCFP 458, Darlene Worthylake. « Malheureusement, le village a refusé de revenir à la table. Nous sommes donc contraints de recourir au débrayage. »

Les négociations achoppent sur les horaires de fin de semaine.

« L’administration veut mettre fin au mode actuel de préparation des horaires de fin de semaine pour mettre en place une nouvelle pratique sensiblement différente qui lui permettrait de faire travailler n’importe qui n’importe quand, précise Mme Worthylake. Nous sommes prêts à examiner la question et à en discuter sérieusement pour trouver une solution équitable, mais nous ne pouvons le faire sans que l’administration nous rejoigne à la table. »

Elle ajoute que le syndicat a suggéré d’inviter un médiateur tiers à participer aux négociations, mais le village a refusé.

Le SCFP 458 représente 400 syndiqués municipaux qui travaillent dans la vallée du Fraser. Dix-sept d’entre eux œuvrent à Harrison Hot Springs. Ils offrent une vaste gamme de services, notamment de l’eau potable et des eaux usées, l’entretien des parcs et des plages, des travaux publics et des services administratifs à l’hôtel de ville.