Les travailleurs de l’éducation à l’Université de Toronto ont rejeté la dernière offre patronale à 1 101 voix contre 992. Par conséquent, la grève de l’unité 1 de la section locale 3902 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 3902-1), qui dure depuis trois semaines, se poursuivra.
« L’équipe de négociation a soumis cette offre aux syndiqués en pensant qu’elle commençait, à tout le moins, à régler les problèmes soulevés pendant les négociations, explique la présidente du SCFP 3902, Erin Black. Bien que nous soyons tout près d’une entente, on voit par l’issue du scrutin que, selon nos membres, l’université peut faire mieux. »
L’offre patronale comportait une augmentation du financement minimum, mais elle ne prévoyait rien pour régler les problèmes profonds qui sous-tendent la pauvreté et la précarité d’emploi chez les personnes qui prodiguent plus de la moitié de l’enseignement à l’université.
« Quiconque a suivi la situation dans cette université comme dans les autres en conviendra, soutient le vice-président du SCFP 3902-1, Ryan Culpepper : pour améliorer les conditions des travailleurs de l’éducation universitaire, il faut apporter des changements structuraux au secteur universitaire. En bref, l’Université de Toronto doit dire à nos membres, par écrit, ce que sa proposition leur apportera comme avantages, par personne. Je crois que nos membres accepteraient une entente où l’employeur leur offrirait une telle garantie. »
Les membres du SCFP 3902-1 ont débrayé le 27 février. Le SCFP 3902-1 représente quelque 6 000 assistants à l’enseignement, enseignants chercheurs, démonstrateurs, tuteurs, correcteurs, moniteurs, assistants en laboratoire, surveillants et chargés de cours à temps partiel.
Pour en savoir plus, contactez :
Erin Black,
présidente du SCFP 3902
416-806-3902
Kevin Wilson
service des communications du SCFP
416-821-6641